Pustules et Canicule (partie 2) (Crovus, Namduk, Duncan, Dimitry)

Messages : 85 Date d'inscription : 13/06/2012 Age : 34

Le groupe avançait furtivement vers l’entrée lorsque tout a coup tout devint flou et confus.
Pendant une fraction de seconde, Namduk sentit une perturbation énergétique en provenance de Crovus, mais il ne pouvait se doutait de ce qui allait suivre.
Bibi s’éleva dans les airs pour aller fracasser la tête d'une brute proche du Paladin.

Nos âmes n’étaient pas prêtes, le combat va être rude...

L'illusion qui enveloppait Crovus avait disparue mais celle de Namduk, Dimitry et Wade était toujours active. Alors qu'il allait s’élancer, une voix l'interpella pour lui lancer un choix: l'aider ou s’engouffrer dans la base.
Il n'y avait malheureusement pas le temps pour une réponse articulée. Namduk se dégagea de la main de l'elfe et se rua dans la mêlée, en espérant que les deux autres comprennent son plan.
Il ne restait plus que deux brutes au sol et cinq rapaces dans les airs. En agissant comme les brutes et en feignant de fondre sur le Paladin, Namduk pouvait profiter de la confusion du combat pour frapper les brutes sans qu'elles ne s'en rendent compte vu qu'elles ne ressentaient pas la douleur.
Si ses deux autres coéquipiers étaient assez malins pour deviner ses intentions, le combat serait terminé avant que les renforts éloignés par Duncan ne puissent revenir dans la zone.

Le vieux moine courrait vers le Paladin à grande vitesse. Etant donnée le peu de distance qui les séparait, il ne fallait pas plus de quatre enjambées pour arriver au niveau du dos de Crovus.
Il pouvait entendre le cri strident des rapaces en approche rapide qui annonçait un combat périlleux.
Une fois arrivé proche de Crovus, le poing levé pour feindre la menace tout en accumulant l’énergie tellurique dans ses extrémités, il se décala soudainement sur la droite dans un mouvement bousculade feinte, ce qui le fit passer derrière les deux brutes, à environ 3 mètres.

Il ne se souvenait que trop bien du dernier combat contre ces monstres et leur cuir épais l'avait surpris tantôt, mais plus maintenant.
Le vieux Sanskrit exécuta un petit saut pour atterrir sur son pied droit afin de s'en servir de pivot pour un coup de pied gauche renversé qui projeta une lame d'air plus chargée que d'habitude.
Puis, dans le même enchaînement, une fois les deux pieds à terre, ses bras finirent à leur tour leur rotation et deux nouvelles lames d'air chargées en surgirent.
Puis profitant de l'énergie cinétique générée par le mouvement de ses bras, le vieux moine enchaîna un nouveau coup de pied renversé, de son pied droit cette fois-ci.

Les quatre lames d'air chargées se dirigeaient à peine vers les jarrets de la brute de gauche que Namduk avait déjà amorcé sa course vers la brute de droite.

Messages : 65 Date d'inscription : 01/08/2012

Tout alla très vite. Ils avancaient vers le crane, et d'un coup le Paladin mis un énorme coup de marteau à une des Brutes.

C'est pas le plan, il fout quoi ?

L'illusion avait disparue de Crovus. Namduk avait utilisé son illusion pour prendre les brutes par surprise.

Le Paladin n'était pas du genre a ne pas respecter un plan. Surement un caprice de son ange.

Voila pourquoi la technologie est supérieure, se dit-il en levant Monik. L'arme était étrangement translucide grace a l'illusion - cette illusion n'était peut-etre pas faite pour une arme de cette taille et complexité.

Bah de toute facon, l'illusion est foutue maintenant. Autant faire les choses à ma facon.

Pour toutes les illusions et arnaques qu'ils avaient essayé, au final comme Dimitry l'avait pensé le meilleur moyen est une attaque directe. Plus un plan est complexe, plus il y a de chances que quelque chose foire. Une charge aurait été plus risquée, mais maintenant ils étaient au milieu des ennemis, sans couvert.

Il regarda autour de lui, et vis un tronc a moitié pourri couché dans la vase, à sa droite.

Ca va devoir le faire.

Il commenca a marcher comme il s'imaginait qu'une Brute le ferait, pour ne pas attirer l'attention, mais rapidement tomba a court de patiente et courru vers le couvert, aussi précaire qu'il soit. Il leva Monik, et se fit un apercu de la situation.

Les Brutes et ses alliés étaient proches les uns des autres. Trop dangereux. Les rapaces étaient encore loin. Néanmoins le crane, et donc la rune, étaient tout à fait à sa portée.

Levant son autocannon, il laissa partir une rafale d'obus qui explosèrent sur la structure avec un bruit de craquement très satisfaisant. Ensuite, il tenta d'envoyer un S.O.S à travers son implant, espérant que l'influence de la rune c'était dissipée rapidement. Enfin, il se tourna vers les rapaces, et changea de munitions pour avoir des munitions shrapnel qui pourraient les mettre à terre.

Alors que nous passions sous les incisive du crâne de géant, j’eu un mauvais pressentiment. La situation dans laquelle je me trouvais était dangereuse et pourtant je ne ressentais aucune tension. Certes mes camarades m’entouraient, mais tout bon guerrier sentait l’adrénaline monter lorsque le danger est proche. Or là, rien.
Intrigué je me décidais à fermer les yeux pour estimer le niveau d’instabilité de mon ange.

C’est alors que mes doutes se confirmèrent. Me heurtant à l’infini de mon esprit, je ne parvins pas à focaliser mon attention sur mon monde intérieur.
Soudain, la voix de mon ange résonna dans ma tête :

-As-tu vraiment cru que mes yeux t’appartiendraient aussi facilement ?

-Toute chose a un prix, et tu m’appartiens désormais.

-NE LAISSES PAS CES ABOMINATIONS VIVRE. QUE NOTRE FOI LES PURIFIE !

Les méandres de mon esprit m’entourèrent alors. Aveugle, je sentais mes muscles se tendre et mes membres bouger.

- Non ! Je ne te laisserai pas gagner sans me battre !

-Vraiment ? Me lança-t-il d’un air de défis.

L’obscurité qui m’entourait fit alors place à une arène brumeuse. Au milieu, mon ange me regardait. Ses yeux brillaient d’un bleu intense, m’empêchant de distinguer les traits de son visage.

Adoptant une garde standard, il me dit finalement :
- Libéré de ma cage, mon pouvoir est sans limite !

-Voyons-ça ! Dis-je en m’élançant vers lui.

Une fois à deux mètres, je bondis, dépliant ma jambe droite pour lui assener un coup de pied en plein visage.
D’une rapidité fulgurante, il attrapa ma jambe et, pivotant, me fit m’écraser contre le sol de l’arène.

- Ah ah ah ah ! Est-ce donc tout ce dont tu es capable ? Brutaliser un prisonnier et jouer aux apprentis ninjas ? Pitoyable…

Me redressant péniblement dos à mon ange, le brouillard se dissipa pour révéler l’ensemble de l’arène. Reconnaissant alors l’endroit, je me souvins du jour de mon 8e anniversaire, lorsque les ritualistes de l’Organisation m’avaient amenés dans cet endroit pour piéger l’âme d’une entité divine ou démoniaque en moi. Vaste comme le Colisée, cette arène donnait l’impression de se refermer tant ses murs était hauts. Du haut de mes 8 années, je me souvins avoir été très impressionné. Je n’y étais pourtant jamais retourné jusqu’à ce jours.
C’est alors que je réalisai, cet endroit n’avais pas été modelé par l’ange. Survenu des tréfonds de mon inconscient, c’était le seul endroit que l’ange et moi pouvions nous rencontrer.
Je me souvins qu’un vieux conjureur m’avait dit que cet endroit constituerait mon ultime rempart. Et je compris alors le sens de ces mots.

Me retournant vers mon ange, je dis alors :
-Et toi alors ? Hormis parler tu ne sais pas faire grand-chose ! Touché, le teint de ses yeux vira alors au rouge.

Sans un mot, il s’élança vers moi. Masséna un coup, puis un autre. Il était rapide, et mes parades avaient du mal à passer. Au 7e coup, j’ouvris une brèche dans ma défense, l’ange s’y engouffra et m’assena un uppercut qui me fit trébucher.

Très bien, maintenant qu’il croit me dominer mentalement et physiquement passons aux choses sérieuses pensais-je.

Me redressant alors, je partis dans un grand éclat de rire.
- AH AH AH AH ! Tu crois vraiment être libre hein ? Je vous croyais plus futés que ça !
- Mon esprit, mes règles !

Brandissant alors mes bras vers le ciel sombre, Bibi jaillit entre mes doigts dans un éclair doré.

Alors que mon ange amorçait un mouvement d’approche, je dis :
–Slow !

Mon ange se mit alors à courir, mais ses mouvements étaient lents, avançant à environ une enjambée par seconde, il ne semblait pas se rendre compte de sa situation. Comme si nos espaces temporels étaient déphasés.
Déployant mes ailes et préparant Bibi, je me préparais à réceptionner ce rejeton divin.
Lorsque la position fut optimale, j’attaquai !
Claquant mes ailes, me propulsant sur mes jambes, j’envoyais de toutes mes forces la tête de Bibi percuter le menton de mon ange.
Dans un craquement surnaturel, je pris mon envol vers les méandres de mes pensées.

Je traînais alors mon ange dans une caverne, de l’eau ruisselait sur le sol, et un bruit de chute retentissait sur les parois. Il était inconscient mais sa peau laiteuse n’avait gardé aucune trace du coup de Bibi.
Arrivant au fond de ce sanctuaire, je disposais le corps de mon ange sur le sol non loin de la chute d’eau. Lui liant les poignets avec d’épaisses chaines barbelées. Toujours inconscient, il ne frémit même pas lorsque les lames pénétrèrent son enveloppe, faisant couler plusieurs goutes d’un liquide lumineux.
Une fois bien attaché, je tirais sur les chaines. Chacune était relié à un anneau en plastacier de chaque côté de la pièce et coulissaient de façon à ce que la tension des chaines ressentie par le prisonnier puissent être ajustées.
Lorsque l’eau de la chute toucha le visage de l’ange il se réveilla, se débâtit, puis se redressa péniblement sur ses jambes. J’avais pris soins de lui coudre les paupières, de sorte que la lueur de ses yeux était presque invisible.
Une fois les chaines bien tendu, je les attachais au mécanisme puis m’approcha de mon ange. Sa respiration était lente et sa tête tombait en avant, mais je percevais sa peur, sa frustration.

Plaçant ma tête à côté de son oreille je lui dis :
- Et si je te disais que tu n’as jamais été libre ? L’endroit où je te détenais n’était que l’une des facettes de mon esprit. Je l’appelais Haine, c’était un hameau de paix pour moi.

Puis, amorçant un coup de coude descendant.
- Voici Shamrodia, j’espère que tu t’y plaira ! m’écriais-je en le frappant de toute mes forces à la tête.

Jugeant qu’il était grand temps de retourner auprès de Namduk et les autres, je fermais les yeux.
Lorsque je les rouvris, j’étais au milieu d'un combat. Au dessus de moi se dressait le Crâne de géant en partie détruit, deux brutes étaient au sol et le vieux sage s’employait à découper les deux autres en rondelles.

M’interrompant dans mon évaluation des effectifs, l'une des brute au sol se releva et s'élança vers moi.
Serrant Bibi, je me mis en position de défense.

Messages : 63 Date d'inscription : 19/06/2012

Une branche, puis une autre, puis un tronc, et encore une autre branche. Le chemin dans les arbres emprunté par Duncan ne laissait place qu'à la concentration sans faille de celui-ci. Avec grâce il se mouvait avec une facilité presque surnaturelle. Caché par la végétation, il pouvait néanmoins épier ses poursuivants qui grouillaient en dessous de lui sans le voir. Un sentiment de toute puissance envahit le mage l'espace d'un instant: ce sentiment que lui procurait la sensation de voir sans être vu; un peu comme si son déphasage psychologique avec le monde se traduisait de manière physique. Dans ces rares moments, il lui semblait être entier et c'est avec une sensation de plénitude qu'il ne connaissait que trop rarement qu'il abordait la fin supposée de sa mission ponctuelle.

Dommage que je n'ais pas le temps pour une bonne chasse... La mission avant tout, c'est comme ça que...

Un cri résonna dans la jungle et interrompit ses réflexions autant que son bien être. Il venait d'en face de lui et le disciple du dragon du vide ne put qu'aisément deviner que le crâne géant en était la source.

Qu'est ce que c'est que ce bordel? Je pensais pourtant que ces gars étaient un brin sérieux... J'aurais peut être du leur rappeler l'évidente utilité d'une diversion.

Duncan serra le poing et manqua de trébucher à cause d'un appui mal assuré.

Rien ne vaut le travail fait par soi même...

Soudain il s'arrêta. Conscient que son agacement ne pouvait que l'affaiblir, il disciplina son esprit et prit une longue inspiration afin d'évacuer les sentiments parasites qui venaient d'émerger en lui. Le néant sombre et confortable s’immisça alors de nouveau en son être avec douceur et il se complut dans l'atténuation totale de son tumulte interne.

La diversion est un échec. Il faut alors repenser le plan d'action. Je ne peux pas les contacter alors je vais devoir agir à l'aveugle.

En regardant autour de lui, il constata que les rapaces qui peu de temps avant essayaient de le débusquer s'étaient rapidement dirigés vers le crâne géant. Les brutes, elles, faisaient de même mais leur course chaotique à travers la végétation les rendaient lentes et vulnérables.

Je crois que finalement je vais l'avoir ma chasse...

Il savait les rapaces hors d'atteinte, cependant les brutes étaient à sa merci. En usant de sa furtivité et de sa vélocité naturelle il pourrait faire un maximum de dégâts et ainsi alléger l'équipe de quelques ennemis.

Calcul de la trajectoire d’évasion optimale... Oui cela me semble bien. Avec un brin de réussite je peux coordonner ma chasse afin d'éliminer mes ennemis rapidement, tout cela en me rapprochant du groupe.

Il repéra deux brutes qui couraient difficilement à une cinquantaine de mètres de sa position. Les créatures damnées ne pouvaient se douter du destin funeste que leur réservait le mage qui aborda sa trajectoire d’interception.

D'abord, affaiblir sa proie.

D'une impulsion mentale, il fit le vide au creux de ses paumes jointes. L'énergie tellurique s'accumula de manière grandissante et satura l'atmosphère de manière locale. La distorsion grandissait et semblait affecter les lois de la nature alors que le mage contenait les saturations énergétique par sa concentration sans faille.
D'un coup, il envoya sa singularité sur les deux brutes qui lui étaient dos tourné. Avant même que celle-ci eut atteint son objectif, Duncan changea rapidement de position pour les attaquer alors sous un autre angle.

Ensuite vient le coup de grâce.

Messages : 147 Date d'inscription : 17/06/2012

Le combat s'annonce difficile. Vos chevilles trainent dans ce sol boueux et le moindre mouvement demande une anticipation et une précaution supplémentaire pour éviter de glisser.

Monik crache son torrent de feu et de flamme sur le crâne. Néanmoins, Dimitry ne voit pas la rune et frappe de manière globale, sans savoir le résultat de sa frappe. Le crâne épais du géant encaisse les impacts, se fissurant mais ne se brisant pas. La magie reste active bien que si Crovus tourne son regard vers la rune, il verra l'énergie s'en échapper dans un torrent qui se dirige droit vers le ciel. Les géants sont des créatures très résistantes, et leurs os sont beaucoup plus solides pour supporter leur propre masse. Néanmoins, le front ne pourra résister qu'à une attaque supplémentaire de cette ampleur avant de céder. (encore deux attaques pour le briser donc).

Les deux brutes encore debout tente d'encercler le paladin qui se met en garde après un temps. Voyant une opportunité, les deux brutes se jettent sur lui en hurlant. Mais l'une d'entre elle tombe sur le sol alors que les tendons à l'arrière de ses jambes ne répondent plus. Sa résistance à la douleur l'avait empêcher de sentir les lames d'air sectionner son cuir et ses tendons, et il se vautre dans la boue. (brute 1)
La brute restante se jette sur Crovus dans un hurlement. Main gauche tendu pour tenter d'attraper le marteau. Mais ce bras est une feinte car au dernier moment, il le rétracte, pivote et déploie toute la puissance de son bras droit pour frapper au poitrail du paladin. Dans sa rage, n'a pas remarqué que le moine derrière lui a repris son apparence et s'approche dans son dos. (brute 2)
La dernière brute qui avait glissé lors de la manifestation de l'ange se relève péniblement et émet un rugissement terrible alors qu'il se met à charger vers Dimitry dans un grand fracas de muscle, de boue et de rage aveugle. (brute 3).
Chargeant de toute la largeur de leurs ailes, les rapaces fondent maintenant sur leur proies. Trois d'entre eux font une attaque au passage sur Dimitry afin de protéger la rune. L'entrainement du Gardien fait bien sûr effet, mais leurs attaques tour à tour l'empêche de répliquer immédiatement alors qu'il change ses munitions. Les griffes passe difficilement le plastacier mais peuvent mordre la chair.
Un d'entre eux tente de s’agripper au dos du moine qui semble une proie facile. Le dernier effectue une attaque au passage sur le paladin et tente de lui déchirer son dos nu.

Dans la jungle, quatre brutes tente de se frayer un chemin vers le crâne afin de venir en aide à leur camarade. Soudain, une sphère indigo apparait au milieu d'eux, engouffrant de son effet magique les deux engeances les plus proches. Rugissant devant leur impuissance, il se soulève un instant, perdant leur repère et avertissant leur camarade qu'un ennemi invisible les attaque. Se soulevant à travers les lianes de la jungle, ils s'agrippent à ce qu'ils peuvent et se mettent à se tirer en dehors de la zone d'effet, flottant dans les airs néanmoins. Grâce à leur force herculéenne, ils pourront rapidement s'en extirper bien qu'ils soient immobilisés pour le moment.

Les deux brutes restantes se mettent à rugir et à observer autour d'elle en frappant leur poitrine d'un air menaçant. Mais leur vue n'est pas bonne et le chasseur sait se dissimuler. Une engeance se met à grimper à un arbre proche car elle a cru voir quelque chose, mais elle ne se rapproche pas pour autant. D'autres bruits de branches brisées et de rugissement se font entendre dans la forêt alentour. Les quatre brutes sont à une quinzaine de mètre du Sanskrit, quatre mètres en dessous de lui, entouré de végétation relativement dense.

Alors que le combat s'engage, deux autres Rapaces apparaissent dans le ciel, il leur faudra un peu de temps pour arriver néanmoins.

HRP: Je rappelle que c'est moi qui décide les dégât que je me prend selon votre description et vous les dégâts que vous vous prenez selon ma description. Essayez d'être roleplay...

Sur mes gardes, je vis le bras gauche de la Brute s'avancer vers moi de manière peu menaçante. Profitant de la faille, je lui saisis le poignet de ma main gauche et pivotais sur mes appuis de façon à lui tendre le bras devant moi. Me retrouvant ainsi le menton au niveau de son épaule gauche.

Etant sorti de son champ de vision, la Brute rata son coup de point et se retrouva nez à nez avec un Rapace ayant probablement voulu me prendre en traître. Ce dernier avait pris beaucoup de vitesse lors de sa charge ce qui diminuait grandement sa réactivité. Les griffes du Rapace pénétrèrent alors le cuir de la Brute et entaillèrent sévèrement mon bras gauche. Un réflexe de douleur me permit d'écarter in extremis ma tête de la trajectoire du rapace, évitant ainsi un coup de griffe qui m'aurait coûté un œil. Détectant le mouvement, la brute tourna la tête vers moi et se rendit alors compte que je n'avais pas disparu.

De rage, la bette hurla. Ma main droite laissa alors glisser Bibi jusqu’à se retrouver à quelques centimètres du bout du manche. Utilisant alors mon marteau comme un club de golf, je fauchais les genoux de la Brute de ma main droite tout en tirant son attention sur ma main gauche, toujours serrée autour de son poignet.

N'ayant pas vu le coup venir, le genou gauche de la Brute plia, mettant ainsi l'Engeance dans une position désavantageuse.
Lâchant alors le poignet du monstre, je reculais d'un pas et asséna un coup de marteau descendant directement sur sa boite crânienne. Il était clair que, même sans choc saints, Bibi était dévastateur lorsque manié à deux mains. Si la boite crânienne résistait, la Brute s'effondrerait surement, inconsciente, pour se noyer dans cet épais liquide verdâtre qui envahissait les lieux.

Déployant alors mes ailes d'anges je dis:

- Namduk, file un coup de main à Dimitry, nous devons reprendre le contrôle des airs !

D'un battement d'aile, je pris alors l’initiative d'attaquer les Rapaces sur un autre terrain.

HRP:

Messages : 85 Date d'inscription : 13/06/2012 Age : 34

Namduk arrêta sa course une fois arrivé au niveau de la brute de droite, celle-ci était déjà a genoux, admirant les détails de gravure de Bibi.
Crovus l'avait mise a terre avec une rapidité fulgurante.

- Namduk, file un coup de main à Dimitry, nous devons reprendre le contrôle des airs !

Mais le vieux moine n'eut pas le temps de souffler. Un battement d'ailes proche lui fit sentir un danger imminent. D'un rapide coup d’œil, il regarda derrière lui et vit les doigts griffus d'un rapace a une dizaine centimètres de son visage.

Un petit tour dans les airs me permettra d'aller aider Dimitry un peu plus vite.

Le temps se mit soudain a ralentir. Bibi semblait presque stoppé a quelques millimètres du crane de la brute de droite. Celle de gauche semblait figée dans une position grotesque, la tête dans la boue et les bras en l'air. Les rapaces qui s'en prenaient a Dimitry étaient comme suspendus dans les airs, lentement mus par un marionnettiste invisible.

Le vieux moine fléchit immédiatement ses jambes puis pencha son dos en avant afin de passer sous les griffes du rapace puis s’écarta légèrement de sa trajectoire.
Malheureusement, la rapidité surnaturelle du Sanskrit n’était pas suffisante et une griffe passa au travers de ses vêtements fins et vint entailler en surface sa chair flétrie par les ages.
Mais son entrainement séculaire avait forgé sa volonté, lui permettant d'ignorer ce genre de douleur.

Lorsque Namduk releva la tête, le pied gauche du rapace se trouvait a portée de bras. Le moine le saisit au vol de sa main droite, tout en se propulsant dans les airs a l'aide d'une petite bourrasque d'air envoyée depuis ses pieds pour compenser le peu d'appui que procurait le sol boueux.
Se servant de sa main droite comme pivot, le moine était a présent les pieds en l'air et la tête au dessus du mollet de la créature.

Le Sanskrit bougeait certes extrêmement vite, mais cela n’empêchait pas le rapace de bouger lui aussi. Afin de compenser la vitesse du rapace et éviter de se retrouver bêtement accroché a son pied, Namduk utilisa sa main gauche pour envoyer une bourrasque d'air vers l’arrière.
Tout en basculant pour atterrir sur le dos du rapace, Namduk plia ses jambes et se concentra sur les nœuds énergétiques de sa cible.
Il finit par atterrir sur le dos de l'engeance, accroupi, les mains posées entre ses ailes.

Il ne s’était pas passer plus de deux secondes.

A présent a deux mètres du sol et sur une assise plus qu'instable, le vieux moine enchaîna une frappe rapide de ses deux mains, doigts en pointe, sur le dos du rapace au niveau de la jointure des ailes, ou deux aiguilles d’énergie tellurique filèrent droit au centre de la poitrine du possédé et coupèrent l'afflux d’énergie vers ses ailes.
Dans le même mouvement, il déploya ses jambes et se propulsa a nouveau dans les airs avec une bourrasque, dans le but double de sauter plus loin mais aussi d'envoyer le rapace s'engluer au sol.

Le temps reprit alors son cours normal, tout aussi subitement qu'il avait ralenti.

Le vieux moine tournoyait a présent dans les airs, sur lui-même, les mains et les jambes ramenées au corps, tel une torpille.
Son mouvement de rotation terminé, il se trouvait a la même hauteur que les rapaces qui attaquaient Dimitry et sentait la fatigue monter progressivement.
Le dos de sa tunique déchirée était maintenant presque complètement imbibés de sang. Le liquide rouge et épais commençait a couler vers ses jambes et a goutter de ses doigts.

De la ou il était, il pouvait discerner le champ de bataille durant une fraction de seconde.
En face de lui volaient trois rapaces, juste en-dessous Dimitry essayait tant bien que mal de recharger son arme et a sa gauche, le crane qui commençait a se fissurer. Légèrement derrière lui, Crovus achevait sa brute et le rapace sur lequel Namduk avait pris appui était maintenant hors de vue.
En dehors de Duncan, occupé dans la jungle environnante, il ne manquait qu'une personne sur ce tableau.

Wade nous a encore faussé compagnie...

Messages : 65 Date d'inscription : 01/08/2012

Voyant les rapaces se jettant vers lui, Dimitry pesta contre le fait qu'il n'avait toujours pas trouvé moyen d'automatiser le changement de munitions. Au moment ou il parvint à passer aux munitions explosives, il était déjà trop tard: les rapaces s'étaient jetés sur lui et une brute commencait à le charger. Son couvert le protégerait le temps d'un souffle contre la charge de l'engeance, mais les rapaces n'avaient pas ce problème.

Les griffes du rapace s'attaquèrent à son torse, son bras droit, et son casque déjà endommagés, ainsi que à Monik, néanmoins l'acier tamahagane de l'arme ignorait presque entièrement les attaques hasardeuses des rapaces.
Néanmoins, ce torrent de griffes lui obstruait la vue et rendait la manipulation de Monik difficile.

Avant-bras droit: Armure compromise – 15%. Chair compromise - 6%. Hémorragie mineure.
Torse : Armure compromise – Augmentation de 7% à 18%.
Casque: Armure compromise - 23% Implant possiblement endommagé.

Avec Monik dans sa main droite, il tira son couteau avec sa main gauche et donna un coup circulaire dans le but de faire écarter les créatures et de se dégager. Se jettant dans le meme mouvement sous l'arbre lui servant de couvert, sentant la viscosité de la vase s'attachant à ses vetements, son implant fit une série rapide de calculs. Tirant des munitions explosives sur les ailes des rapaces qui seraient faciles a traverser, il les programma pour détonner après une certaine distance, le couvert des rapaces et de l'arbre le protégant du shrapnel tandis que les rapaces. Ils ne seraient pas grièvement blessés, mais seraient au moins dans l'impossibilité de voler avec des ailes trouées par du métal en fusion, tandis que Namduk était à une distance encore hors de danger de l'explosion.

Anticipant la colère des rapaces, et la charge de la brute, il commenca à se relever après l'explosion, son couteau à la main.

Messages : 63 Date d'inscription : 19/06/2012

Les branches semblaient léviter d'une manière surnaturelle tandis que la poussière et l'humus nécrosé tournoyaient à présent d'une manière menaçante dans ce chaos confiné que venait de créer une mince sphère indigo aux propriétés néganthropiques. Qu'une chose si petite puisse autant affecter l'espace demeurait une preuve ultime de la relativité de toute chose soumis à un jugement souvent sans fondement dans cet univers.

Deux brutes se trouvaient piégées dans ce tourbillon d'énergie et se démenaient afin d'en sortir le plus rapidement possible en s'accrochant tant bien que mal à des lianes environnantes. Une autre cherchait à le repérer sans y parvenir quand une dernière, qui avait échappé à ce déferlement de puissance tellurique, était totalement furieuse et déboussolée. Elle grimpait dans un arbre à une bonne distance de la position de Duncan qui se déplaçait avec furtivité.

Je m'occuperai de toi plus tard, patience.

Tout en se rapprochant, il regardait les brutes qui se débattaient en contrebas. Elles semblaient allongées de tout leur long, comme étirées par la force gravitationnelle de la singularité; exposant ainsi leur tête, nuque et autres points vitaux habituellement difficilement accessibles.

Soudain il s'arrêta. Sa position était convenable, à quelques mètres des deux brutes immobilisées il avait une vue plongeant sur celles ci: elles ne pouvaient lui échapper. Il se concentra de manière intense et, d'une série d'impulsions mentales coordonnées avec ses mouvements martiaux due-ment répétés et maîtrisés durant ses longues années de traques, envoya quatre disques du vide sur chaque brute.

Points vitaux visés, la force pure ne les sauvera pas ici.

Les disques s'envolèrent en direction des points précédemment repérés et Duncan n'attendit pas l'impact avant de changer une nouvelle fois de position. La mobilité et la furtivité avaient toujours été ses armes de prédilection.

Mais ses pas devinrent plus lourds et moins assurés alors qu'il se mouvait plus lentement à présent. Une goutte de sueur lui brouilla la vue et l'obligea à s'arrêter derrière un amas de branches qu'il supposait suffisamment touffu pour le camoufler.

Mon ether est turbulent... Bien que loin d'être critique. Je vais néanmoins devoir faire attention.

Il sentait clairement la fatigue qui endolorissait ses muscles et affaiblissait ses perceptions. La mission durait et était d'une rare intensité depuis un certain temps maintenant. Les organismes du groupes avaient été mis et étaient toujours soumis à rudes épreuves. Mais sa volonté demeurait sans faille tout comme sa détermination pour l'accomplissement de sa mission.

Tu as enduré bien pire Duncan, et ses engeances insignifiantes vont d'ailleurs en pâtir.

Il calma son esprit afin de retrouver une sérénité qui venait de le quitter. Dans le puis sans fond de son âme, au centre des méandres disciplinés de son esprit, il rejeta sa complaisance et sa colère. Il n'avait plus aucun souvenir ni aucune peine car toutes ces émotions ne pouvaient que le ralentir, l'affaiblir. Dans cette absence de sentiments, son tumulte interne se rétablissait doucement. Ses blessures semblaient inexistantes alors qu'il évacuait l'idée même de la douleur, sa rage naissante n’existait tout simplement plus ou n'avait jamais existé. Le temps lui même ne se résumait plus qu'à un mouvement du cosmos alors que le passé fusionnait avec le futur.

Il rouvrit les yeux et reprit son mouvement le rapprochant du groupe en même temps que des dernières brutes non sans jeter un dernier coup d’œil à ses précédentes victimes.

» Pustules et Canicule (Crovus, Namduk Lekshey, Duncan Ereldin)
» A la base du désespoir (Crovus, Dimitry, Duncan, Namduk, Cataclysme)
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» To beat, or not to beat (Romuald Barde, Dimitry)
» [Journal de Bord] Crovus