Pustules et Canicule (Crovus, Namduk Lekshey, Duncan Ereldin)

Messages : 147 Date d'inscription : 17/06/2012

Le paladin ne voulait pas coopérer, je mis ma main sur son épaule pour l’arrêter alors que cette brute épaisse se dirigeait déjà vers la porte. Quel imbécile… Le démon pourrait nous mener à leur chef, et si on s’échappait avec lui, on serait séparé du Paladin… Non pas que cette idée ne me fut déplaisante (il ne m’avait pas vraiment impressionné pour l’instant et je préférais travailler seul de toute manière), mais réduire les effectifs d’un tiers ne me semblait pas une excellente idée. J’use de ma connaissance en psychologie pour adapter quelque peu mon discours :

- Ecoute Crovus, on peut pas se permettre de se séparer. Si les Sans-Voies dégage le chemin –en allant se cacher à l’étage par exemple- leurs vies ne seront pas en danger. Pendant ce temps là, on laisse le possédé partir avec nous. Toi, on t’offre en « présent » à Amoss et le tour est joué. Je me doute que de passer pour un faible en face des démons n’est pas forcément une super solution, mais maintenant que le possédé est libéré de ses chaînes, c’est le seul plan viable. Au moment opportun, on frappe et on a à la fois la direction à prendre et une estimation des forces ennemies en présence !

Je savais que ça lui plaisait moyennement, que la soif de combat bouillonnait en lui. Je sentais son aura se propager et son ange devenir plus actif. Son esprit devenait aussi affuté qu’une lame ; une lame que j’essayais de faire rentrer dans son fourreau de manière provisoire. Je lui tends le masque à gaz additionnel que j’ai récupéré en haut.

-Quant au bluff qu’un ordre de paladin viendra les planter, je crois que ce n’est pas trop la question. A mon avis, avec un des leurs à l’intérieur, ils n’ouvriront pas le feu sans discussion. On en profitera pour sortir tous les quatre peinards… Ta haine des démons est grande, je l’ai bien compris, et être prisonnier parmi eux peut te sembler déshonorable. Mais rappelles toi que le véritable prédateur sait être patient, être calme avant la mise à mort.

Je ne savais pas si ça lui convenait… S’il refusait toujours de coopérer, on suivrait son plan… S’il était suffisamment borné pour rester en arrière, alors qu’il y reste. Il ne ferait que confirmer mes appréhensions envers la coopération en général et envers les paladins en particulier.

HRP :

Spoiler:

Post MJ

Pablo et Maria reste un peu incrédule. Les membres de l’Organisation ne semblent pas en accord sur la marche à suivre. D’autant qu’ils ont visiblement libéré le démon. Et ça, quand on est Sans-Voies, on trouve que c’est TOUJOURS une mauvaise idée. Néanmoins ni le paladin ni le sanskrit ne semblent inquiet, de plus l’aura de Paladin se propagent et les rend plus confiants. Ils se préparaient donc pour lutter avec une méthode cent fois répétées en entrainement.

Ouvrant le placard d’armes, ils sortent chacun un fusil automatique K-11 de fabrication sud-coréenne, une arme assez ancienne (elle a presque 25 ans déjà) mais dont la fiabilité n’est plus à prouver et dont l’efficacité redoutable a déjà sut faire rebrousser le chemin à des créatures très endurante. L'arme est une combinaison de lance-grenade et de fusil d’assaut, équipée d'une lunette de visée, un télémètre laser ainsi qu'un calculateur de tir permettant de programmer les grenades pour qu'elles explosent au-dessus des cibles afin de créer une gerbe d'éclats la plus létale possible. Bien que les balles ne soit pas en vif-argent, les deux Sans-Voies sont à même de s’occuper des cultistes humains. Pablo et Maria s’équipe de leurs gilet pare-balles et saisissent chacun une grenade fumigène et deux bombes flash. Dans l’armoire, il reste du matériel de premiers soins, des munitions, un lot de six grenades classique, quatre gilets, du matériel de survie et une balise GPS qui permet de contacter l’extérieur. Vous vous doutez néanmoins que vous êtes les seuls membres disponibles pour le moment…

Voici la structure globale de la maison (fait à l’arrache sur Paint et je vous emmeeeeerrrrdeuuuuuuu)

Pustules et Canicule (Crovus, Namduk Lekshey, Duncan Ereldin) - Page 2 Hawkei-1

Pustules et Canicule (Crovus, Namduk Lekshey, Duncan Ereldin) - Page 2 Hawkei-1

Pustules et Canicule (Crovus, Namduk Lekshey, Duncan Ereldin) - Page 2 Plan_b11

Les murs sont en béton-armé, les portes en bois sont en fait renforcées à l’intérieur par de l’acier trempé (planque oblige). Elles resistent aux calibres conventionnelles mais risque d’être détruite par une force surhumaine ou des explosifs. Les démons et les anges sont légèrement affaibli dans l’enceinte de la maison (ils sentent comme une sensation désagréable qui leur pompe leur énergie, n’affecte pas les paladins). Les fenêtres ne sont pas blindées et offre des ouvertures suffisante pour sauter à travers. L’armoire est blindée (pas de risque qu’une balle perdue fasse sauter les grenades, ce serait dommage). Les escaliers sont en colimaçon. Tout autour c’est un espèce de champ de terre et d’herbe humide à cause de la pluie. La très grande majorité des habitants se sont réfugiés chez eux et sont couchés à terre (oui vous pouvez claquer vos pouvoirs sans attirer trop l’attention). Un appel des forces de protection de la zone résidentielle conseille à tout le monde de resté enfermé chez lui en attendant que la situation redevienne sous contrôle. Les tables sont en acier (pas très résistant mais suffisant pour parer des balles de petits calibres), les chaises et les canapés en bois. Le meuble de la cuisine est très épais mais pas déplaçable. Pablo se pose en 5 et Maria en 4. La place est difficile à défendre, vous en avez totalement conscience, mais c’est censé être une planque, c'est-à-dire plausible depuis l’extérieur ou l’intérieur.

Trois buggy de guerre et une jeep blindée débarque (appelons les Uno, Dos, Très, Cuatro (I know you want me…)). A leur bord respectivement on a :
Uno : Un conducteur plus quatre guérilleros (tous humains) équipé de fusil-d’assault commun. Il porte des grenades à leur ceinture, trois sont à l’arrière debout et ne peuvent tirer tant que le buggy est en mouvement, un sur la place du mort.
Dos : Un conducteur plus deux guérilleros, un possède un RPG et l’autre est disposé à la mitrailleuse lourde posé sur le toit du buggy
Tres : Un conducteur humain plus quatre guérilleros dont un possédé (à la place du mort). Le possédé semble en armure de plaque mais vous ne pouvez distinguer les armes qu’il porte. Les trois autres sont à l’arrière et porte des pistolets mitrailleurs et des boucliers anti émeutes dans le dos.
Cuatro : Voiture blindée et entourée d’une forte énergie démoniaque, le compartiment arrière s’ouvre et peut contenir 4 personnes de taille normale. Vous ne distinguez que le conducteur et un guérillero à la place du mort.
Pour info, on roule à droite en Colombie.

Les véhicules s’approche de vous, en un post ils peuvent bouger d’environ deux lettres (c’est pas très RP mais bon… ça vous donne une idée).

Uno est en E et s’arrête.
Dos est en retrait, en E aussi mais plus loin.
Tres est en A et se dirige vers B
Cuatro est en I (en haut à gauche) et se dirige vers H

Une voix rugit dans un mégaphone :

-Laissez notre pote sortir, ou on vous pulvérise. Je ne sais pas combien vous êtes là dedans mais je sais que l’Organisation peut pas se permettre de perdre plus d’homme. Je sais que Pustulus est libre de ses mouvements… Laissez le montez dans une bagnole et on vous foutra la paix. Si vous êtes d’accord, ouvrez la porte d’entrée. Vous avez cinq secondes.

Les cliquetis des armes que l’on charge se font entendre. Est-ce que le feu et le fer se déverseront sur la planque de l’Organisation ?

Doit être lu seulement par Namduk, allez soyez sympa, on triche pas !

Spoiler:

-Quant au bluff qu’un ordre de paladin viendra les planter, je crois que ce n’est pas trop la question. A mon avis, avec un des leurs à l’intérieur, ils n’ouvriront pas le feu sans discussion. On en profitera pour sortir tous les quatre peinards… Ta haine des démons est grande, je l’ai bien compris, et être prisonnier parmi eux peut te sembler déshonorable. Mais rappelles toi que le véritable prédateur sait être patient, être calme avant la mise à mort.

Une fois que Duncan eut finit son discours Crovus eut un étrange pressentiment. Comme si il entendait la voix de Namduk dans sa tête.
Les longues heures de méditations passées en compagnie du vieux sage devaient avoir éveillé ses sens…

« Patience est mère de sureté » lui répétait Namduk lors de leurs séances…

Crovus avait souvent fait confiance au vieux sage, et vu l’augmentation de sa maîtrise de son Ange, il avait eu raison. Il décida donc de faire une fois de plus confiance aux paroles de Namduk. D’autant plus que les cultistes étaient plus nombreux que prévu et les affronter seul s’avérait dangereux.

Oui, le plan de Duncan était une bonne alternative, si tout se passait comme prévu. Or, depuis le temps qu’il commandait des hommes et qu’il échafaudait des plans de batailles, Crovus savait que rien ne se passait jamais comme prévu. Il devrait donc être prudent, et se faire passer des menottes ne l’enchantait guère.
Au prix d’un gros effort, Crovus ravala sa fierté. Son Ange bouillonnait dans sa poitrine. Il prit quelques secondes pour le calmer puis se tourna vers Pablo et Maria en train de s’équiper:

- Changement de plan les gars, allez-vous planquer à l’étage, on va essayer d’éviter de raser cet endroit. Ah oui, et prenez quand même un de ces K-11 chacun, juste au cas où… Mais ne tirez que si vous êtes en danger direct ou que je vous le demande ! Sur cette dernière phrase, sa voix s’était faite plus dur et autoritaire, de sorte que les deux Sans Voix comprennent bien qu’il ne plaisantait pas.

Il se retourna alors vers Duncan et reprit, toujours de façon dur et autoritaire, ce plan ne lui plaisait pas et il le faisait comprendre:

- Je marche, passes moi ces machins. Par contre on le fait à ma façon. Lies moi les poignets dans le dos et marche derrière moi. Et si le moindre truc tourne mal je veux être libre dans la seconde, est-ce-que c’est bien compris ?

Sans attendre la réponse de Duncan, Crovus saisit le masque à gaz, l’enfila puis lui tendis Bibi.

- Et veille là-dessus comme sur la prunelle de tes yeux.

Il se retourna alors, joignis ses mains dans le dos et attendis que Duncan lui passe les menottes quand une voix leur parvint depuis l’exterieur:

-Laissez notre pote sortir, ou on vous pulvérise. Je ne sais pas combien vous êtes là dedans mais je sais que l’Organisation peut pas se permettre de perdre plus d’homme. Je sais que Pustulus est libre de ses mouvements… Laissez le montez dans une bagnole et on vous foutra la paix. Si vous êtes d’accord, ouvrez la porte d’entrée. Vous avez cinq secondes.

Décidément, cette mission sentait de plus en plus le roussi...

Messages : 85 Date d'inscription : 13/06/2012 Age : 34

Le vieux moine était assis en position du Lotus et focalisait sa concentration sur les évènements futurs, aussi bien proche que lointain.
Il ne sentit l'énorme main du possédé approcher que trop tard. Ce dernier eut le temps de l'attraper par la gorge et de le plaquer contre le mur. La force surhumaine avec laquelle le possédé attrapa Namduk sonna le Sanskrit pendant une ou deux secondes, ce qui fut largement suffisant pour le tas de pus de lui enlever son masque à gaz.
Le démon lui serrait la gorge si fort que le moindre filet d'air avait le plus grand mal à se frayer un chemin dans la trachée et qu'il pouvait sentir ses pustules se crever et sa peau décomposée se fendre. Si Namduk ne voulait pas mourir dans d'atroces souffrances, il allait lui falloir combattre en apnée avec le peu de souffle qu'il lui restait dans les poumons, déjà vidés par le choc contre le mur.
L'horrible bedaine purulente et suintante de cet immondice lui pressait l'estomac et l'empechait un peu plus de respirer.
Dans le quart de seconde qui suivit sa reprise d'esprits, Namduk estima à pas plus de cinq secondes sa capacité respiratoire...bien plus qu'il n'en avait besoin.
Il passa alors en revue à la vitesse de l'éclair ses échappatoires possibles.

-Amoss n’existe pas, merci quand même de m’avoir libéré pauvre vieux ! lui susurra le possédé pendant qu'il l'étranglait.

Il faut absolument que j'avertisse les autres. Si les copains de celui-ci sont arrivés et qu'il leur débarque par derriere, la mission aura été de courte durée. Dans cette position, il m'est impossible de lui lancer une vague curative et mes lames de vent sont inutiles face à sa régénération cellulaire dans cette situation. En plus, je ne peux pas me résoudre à me libérer en bloquant l'énergie de son bras, toucher cette chose me serait fatal...quoique, il me touche déjà le cou avec ses doigts dégoûtants, je dois sûrement être infecté par une quelconque maladie. Alors soit. Au mieux je me guérirais quand j'aurai le temps, au pire, bah, je mourrais.

"La Mort n'est qu'une illusion. Celui qui a peur de mourir a aussi peur de vivre." lui avait appris son mentor ermite lors de sa prime jeunesse.

5...

Namduk asséna son premier coup: la paume repliée, les doigts en pointe, il visa le milieu du bras entre le radius et le cubitus, en plein sur le noeud énergétique qui contrôlait l'afflux d'énergie entre le coude et le bout des doigts. Il essaya de viser entre les pustules mais sentit la peau molle se fendre au contact de ses doigts. C'était tout bonnement répugnant.
Le démon devait sûrement sentir la nature Sanskrite du vieillard, mais devait tout aussi sûrement ignorer les talents de Namduk. Et l'intuition du vieux moine se confirma lorsque le possédé recula de quelques pas en criant et en se tenant le bras, lâchant ainsi la pression sur la gorge du moine.
Namduk retomba sur ses pieds immédiatement et se prépara à la suite.
Il lui fallait trouver rapidement un moyen de neutraliser le démon suffisamment longtemps pour aller avertir ses alliés.
Suite au coup de blocage d'énergie asséné par Namduk, le possédé avait reculé de quelques pas et le vieillard sentait une sorte de liquide poisseux et puant couler du bout de ses doigts. Du pus...
Il remarqua en ligne droite derrière le tas de chair monstrueux la porte du sas de décontamination. Fermée. Elle devait être assez solide pour retenir le démon plus de dix secondes.
Ni une ni deux, le moine s’élança sous le bras du démon encore choqué pour faire une roulade avant.

...4...

Il se remit debout à la réception et appuya sur le bouton d'ouverture de la porte. Namduk se retourna vers le démon dés que les bruits de pression hydraulique se firent entendre.
Le démon venait de se rendre compte que Namduk avait bougé. Maintenant il allait falloir que ce dernier envoie cette chose dans le sas. Le possédé était à présent prêt à se battre, à deux ou trois mètres de lui mais avec un seul bras valide. Ce genre de possédé était extrêment lent du point de vue de Namduk, leur seul atout - non négligeable du reste - au corps à corps était leur force surhumaine, ce que le vieux moine pouvait tout à fait éviter sans souci. Par contre, leurs attaques biologiques étaient dévastatrices...
Namduk anticipa son attaque et lui lança une bourrasque de vent droit dessus, pour que ses germes ne lui arrive pas dessus. Il avait hésité avec une tornade, qui aurait été plus efficace mais qui aurait sans doute emporté la pauvre bicoque dans laquelle ils avaient atterri.
Le démon se retrouva à son tour plaqué au mur où s'était trouvé Namduk deux secondes plus tôt.
C'est fou comme un changement peut-être si soudain

...3...

Le possédé se détacha du mur en y laissant une immense auréole purulente et visqueuse.
Tout choc violent contre un mur entraînait un choc de la tête. Tout surhumain qu'il était, le possédé ne reprendrait pas ses esprits avant la prochaine seconde.
Je ne lui laisserai pas une seule seconde de répis !
Namduk s'élança donc de nouveau dans une roulade, arriva aux pieds du démon en se mettant sur le dos, la tête juste sous ses fesses et proche du mur puis fit souffler une nouvelle bourrasque dont le cône d'action se trouvait sous le démon.Ce dernier décolla et cogna le dos contre le plafond.
Ouch, ça doit faire mal ça. Et en plus ça devrait me le laisser groggy un certain temps.

...2...

En voyant le démon lui retomber dessus depuis le plafond, Namduk leva ses jambes et utilisa une petite poussée d'air depuis ses paumes pour l'aider à faire un petit saut périlleux arrière et se plaquer quasi instantanément sur le mur, juste à côté de la trace laissée par le possédé. Celui-ci atterrit d'ailleurs avec fracas sur le sol et amorça sa remise sur pieds.

...1...

Il est résistant celui-là!
En moins d'une seconde, le démon venait de se relever et Namduk put discerner une fumée verdâtre commencer à émaner de sa bouche grande ouverte.
Le moine commençait sérieusement à manquer d'air, surtout avec les cabrioles qu'il venait de faire et sa vue commençait à se brouiller légèrement.
Une dernière bourrasque envoya le démon valser au fond du sas de décontamination dont la porte se ferma automatiquement.
Ouf, ça m'évite un peu plus de courir.
Les jambes du vieillard commençait à le trembler dangereusement et maintenant que le combat était fini son esprit s'était focalisé sur son manque d'air et il devait lutter de plus en plus contre le reflexe de la respiration, sachant tres bien que tot ou tard, malgré son entrainement séculaire à la concentration, il finirait par lâcher. Et il lui restait un escalier à monter en moins d'une seconde. Il n'était pas long mais même avec sa rapidité surnaturelle, il ne pouvait pas le faire dans cet état. Il se plaça alors dos à la cage d'escalier et lança une bourrasque à trente degrés vers le sol en face de lui suffisamment forte pour le propulser sur la porte du haut sans le blesser. Le vieillard se réceptionna cahin-caha et ouvrit la porte.

...0

La porte s'ouvrit et les jambes de Namduk le lachèrent, le forçant à débarquer à l'étage supérieur à genoux, une fumée verte franchissant à sa suite le pas de la porte en tourbillons chaotiques.
Le vieux moine put enfin prendre une respiration salvatrice et après une seconde de répit, il cria:

- C'est un piège !

Messages : 147 Date d'inscription : 17/06/2012

Réponse à la place de DUNCAN

Je m'apprêtai à fermer les menottes quand je vis Namduk débouler dans le salon comme un bolide.

- C'est un piège !

Alors notre ruse n'avait pas duré bien longtemps, et à en juger par l'état de Namduk le démon devait être redoutable. Je décidai de prendre les choses en mains.

-Alors ça va être très clair, vous deux, descendez poutrez ce foutu démon. Pour l'interrogatoire c'est foutu, on tentera de choper un des cultistes humains pour le faire parler. Mais on peut pas laisser ce salopard envahir toute la pièce de gaz mortel, même si nous avons nos masques. Le risque est trop grand. Vous deux, descendez à l'étage et faites sa fête à ce gros tas de pus. Je vais rester ici pour retarder les troupes. Les Sans-Voies ne viendront qu'en cas de besoin de majeur. Ils ne lanceront pas un assaut trop large au départ, attendant des coup de feu et une défense statique... On va les laisser rentrer... Et on va les écraser une fois qu'ils seront coincé à l'intérieur, à portée de nos coups...

Tout en énonçant mon plan, j'allais me dissimuler dans la salle de bain non sans saisir dans l'armoire deux grenades. Si les ennemis rentrait, ils se dirigeraient naturellement vers l'escalier, bruyant. S'ils montent, deux fusils d'assauts les attendaient, et s'il descende, deux Eveillés furax. Il utiliserait son invisibilité si les démon pénétrait dans la salle de bains. Et il lancerait probablement une ou deux grenade depuis la fenêtre... Et au moment venu, il ferait sentir la puissance du vide à ses ennemis. Le frisson du combat, le vombrissement des moteurs, le battement assourdissant de son coeur... Ca y est, il avait disparu... Il ne subsistait dans son esprit plus que le vide, le désir de réduire à néant les opposants...

_______________________________________________
POST DU MJ

La même voix reprend alors que les voitures continuent de tourner.
-"Ca fait bien plus de 5 secondes... Tant pis pour vous !"

Le tir du RPG (partant de Dos) vient s'écraser sur la porte d'entrée, faisant exploser le bois, pour laisser apparaître la partie métallique à l'intérieur. Vous ignorez combien la porte pourra encore tenir, mais ce n'est qu'un de vos soucis.
Les guerrilleros de uno saute de leur buggy et se place derrière à couvert (léger), leurs armes pointés vers la maison. La voiture est à une vingtaine de mètre de l'entrée environ, ils ouvrent le feu sur quiconque est en ligne de vue (principalement salon donc). Le buggy Uno se décale lentement vers l'Ouest.

La mitrailleuse lourde de Dos se met à ouvrir le feu sur l'étage inférieur. Les balles s'écrasent contre la porte. Une seconde salve éclate les vitres en 3 et 4 pour aller s'écraser dans le mur... C'est alors que vous vous rendez compte que ce ne sont pas des balles de plomb, mais des capsules qui se brise à l'impact, libérant des sortes de gros insectes étranges volant, un peu plus gros qu'un scarabée, mais clairement plus agile. Heureusement tous les insectes ne survivent pas au choc, il y en a néanmoins bien une trentaine qui vombrissent maintenant un peu partout dans la maison. Les tirs de mitrailleuses s'interrompent soudain, nul doute que de telles munitions sont suffisament rare pour ne pas être gaspillé.

Pour Namduk

Spoiler:

Cuatro fait un virage puis une marche arrière pour rapprocher son arrière blindé à environ un mètre de la vitre en 1.

Tres disparait de votre champ de vision en se rapprochant de C mais vous entendez rapidement des bruits sourd contre la porte sortie Jardin, comme des coups de masses...

De l'étage intérieur, vous entendez simplement un rugissement et la porte du sas être tordu par une force surhumaine... Le gaz commence à grimper les marches des escaliers...

-Alors ça va être très clair, vous deux, descendez poutrez ce foutu démon. Pour l'interrogatoire c'est foutu, on tentera de choper un des cultistes humains pour le faire parler. Mais on peut pas laisser ce salopard envahir toute la pièce de gaz mortel, même si nous avons nos masques. Le risque est trop grand. Vous deux, descendez à l'étage et faites sa fête à ce gros tas de pus. Je vais rester ici pour retarder les troupes. Les Sans-Voies ne viendront qu'en cas de besoin de majeur. Ils ne lanceront pas un assaut trop large au départ, attendant des coup de feu et une défense statique... On va les laisser rentrer... Et on va les écraser une fois qu'ils seront coincé à l'intérieur, à portée de nos coups...

Les mots de Duncan éveillaient une rage incroyable chez Crovus. Mais pour qui il se prenait !?! D'abord il prenait Crovus de haut, refusant de se présenter, et maintenant il lui donnait des ordres? Aucun doute qu'une fois ces ennuis éliminés ils auraient une "discussion".

Mais pour l'instant ce regain de rage et de haine allait servir à répandre du pu et de la chair sur les murs de cette planque.

La colère suintait pas tous les pores de Crovus. Un étrange Halo rouge l'entoura alors. Sans même que son Ange s'en rende compte, il venait d'augmenter la vigueur de tous les gens présents dans la salle.

Pouvant a peine contenir sa Haine Crovus s'exclama:

-Je m'occupe du Démon! Si a deux vous n'avez pas réussit à l'INTERROGER alors je doute que vous soyez en mesure de le maîtriser!
Namduk, je te charge de prendre soin des Sans-voix en mon abscence

Alors qu'il se dirigeait vers la porte de la cave le Halo de Crovus devint Violet.

Spoiler:

Cette fois son Ange s'agita un peu, mais rien d'extraoridnaire, Crovus savait que dans les prochaines minutes sa voix serrait bien plus imposante.

Il entra alors dans la cave, non sans oublier de refermer la porte derrière lui pour que les vapeurs toxiques ne se propagent pas dans la maison.

Tenant Bibi à deux main, Crovus se mit à descendre prudemment les escaliers, à l’affût du moindre bruit trahissant la présence du Démon

Messages : 85 Date d'inscription : 13/06/2012 Age : 34

Namduk était véritablement érinté, ses poumons étaient en feu et réclamaient plus d'air qu'il ne pouvait en fournir. Pendant quelques secondes sa tête tourna.
Il entendait de loin, comme dans un rêve ou un souvenir, les paroles de Duncan. La seule partie qu'il put discerner le concernait: retourner en bas.

Il est complètement malade...et moi aussi d'ailleurs !

Namduk se remit péniblement debout et entendit Crovus s'insurger contre le plan de Duncan.

-Je m'occupe du Démon! Si a deux vous n'avez pas réussit à l'INTERROGER alors je doute que vous soyez en mesure de le maîtriser!
Namduk, je te charge de prendre soin des Sans-voix en mon abscence

Brave petit...

En voyant Crovus ouvrir la porte, Namduk attarapa au vol le bras du Paladin et lui chuchota rapidement un conseil:

- Fais très attention avec lui, il est plus vicieux encore qu'il n'en a l'air. Si jamais tu vois que tu es en difficulté, arrange-toi au maximum pour l'immobiliser en bas et bat en retraite aussi vite que possible.

Il vit la porte de la cave se refermer sur le dos de Crovus, quelques tourbillons de fumée vertes s'échappant de l'escalier lorsque la porte claqua.

Avec un peu chance, ce chieur va avoir mal

Il se retourna ensuite vers Duncan afin de lui expliquer qu'il allait falloir temporiser un peu

- Je ne suis pas en état de combattre Duncan, j'ai réussi in extremis à enfermer cette purulence dans le sas de décontamination mais il n'y restera pas longtemps faites-moi confiance. A côté de ça il m'a forcé à combattre sans masque à gaz donc je suis très probablement infecté: il faut que je monte à l'étage pour me soigner. Si les Sans-Voies sont à côté, tant mieux pour eux, mais sinon je n'irai pas les chercher. Tu vas devoir te passer de moi pendant 2 ou 3 min je le crains. Je fais confiance à la puissance du Vide pour temporiser un maximum.

A peine Namduk eut-il terminer sa phrase que l'extérieur s'agita:

- Ca fait bien plus de 5 secondes... Tant pis pour vous !

Un tir de lance-roquette vint se fracasser sur le mur de l'entrée et un écho métallique résonna à sa suite. L'assaut avait commencé. Des pneux crissait, des ordres étaient aboyés. Namduk put voir par la fenêtre une des voitures partir vers la droite et une autre à gauche. Il remarqua juste à temps la mitrailleuse prête à faire feu.
Il se coucha immédiatement et entendit la première salve arrêtée net par la porte métallique et la seconde faire voler la fenêtre en éclats.

Cette bicoque est plus solide qu'il n'y parait. Tant mieux, on va pouvoir s'en donner à coeur-joie.

A travers la fenêtre brisée, des tirs envoyèrent des balles s'écraser sur le mur d'en face. Des insectes en sortirent et Namduk les reconnut immédiatement. Il cria à Duncan pour l'avertir:

- Ce sont des scarabées volants ! Ils dévorent les chairs mais...

Les scarabées approchaient déjà d'eux et ne laissaient pas à Namduk le temps de finir sa phrase. Il leur lança une bourrasque pour les projeter violemment vers le mur d'en face. Il commencait à s'épuiser franchement maintenant, il devait absolument monter, mais pas avant d'avoir averti Duncan.

- Ils ne vivent pas longtemps à l'air libre. Si jamais l'un deux arrive à se nourrir, il se multiplie très vite dans le corps dont il se nourrit. A toi de jouer.

Namduk s'élanca et monta l'escalier qui menait à l'étage supérieur, une sorte de grenier au plafond bas.
Il sentit la présence des Sans-Voies plus qu'il ne les vit, puis s'assit en Lotus sans même leur lancer un regard et commença sa méditation.

Messages : 63 Date d'inscription : 19/06/2012

-Je m'occupe du Démon! Si a deux vous n'avez pas réussit à l'INTERROGER alors je doute que vous soyez en mesure de le maîtriser!
Namduk, je te charge de prendre soin des Sans-voix en mon abscence

Duncan sentait en lui une rage qu'il s'efforça de refouler dans le néant de son être profond. Depuis le début, cette mission s'était avérée délicate mais là la situation devenait hors de contrôle ce qu'il n'appréciait guère...

C'est bien beau de prévoir les actions de ses ennemis mais ce serait mieux encore de trouver comment les contrer! Se maudit-il.

Il n'avait jamais eu l'habitude du travail en équipe et encore moins des relations liant les membres de celle-ci. Namduk s'était fait surprendre par le démon. Si cela était prévisible, Duncan avait pourtant jugé cela improbable. Il avait probablement surestimé la capacité de celui-ci quand à son jeu d'acteur. De même il avait sommer Crovus d'intervenir. Cela lui sembla logique: le paladin était sans doute le plus robuste combattant du groupe et, si ses ordres l'avaient probablement irrité, il n'en serait que meilleur au combat contre ce démon ignoble qui lui servirait de défouloir. Mais, à présent, alors que Namduk montait à l'étage pour effectuer sa méditation curative, il eut un moment d'hésitation. Son esprit était proie aux doutes.
Il sentait au fond de lui l'excitation du combat mêlée à une multitude de ressentiments issues d'une multitude de questions qui lui venaient en tête depuis quelques secondes qui lui paressèrent des heures. Tout cela le poussait à engager la bataille de manière féroce et l'appelait à l'extérieur de ses murs miteux qui devinrent en l'espace d'un instant les barreaux d'une prison qu'il voulait volontiers friables.

Mais son instant de faiblesse ne dura pas. Il reprit alors son air serein et se mura dans un silence réparateur de ses réflexions. Il se concentra et son gout du sang s'atténua alors qu'il commençait à réfléchir de manière plus stratégique. Il délaissa ses perceptions sensorielles pour se réfugier dans son esprit qui fonctionnait toujours infiniment mieux lorsque étreint de vide.
Il lui avait été facile d'utiliser ses coéquipiers jusqu'à présent mais cela n'allait probablement pas durer et il devrait alors changer de stratégie. De même les deux sans voix pouvaient également s'averer utiles dans le combat qui s'amorçait.

Hum... Si je fais cela, Crovus ne me fera plus jamais confiance... Ce n'est pas judicieux pour le moment. Je vais m'en tenir au plan initial en espérant que Crovus tienne seul le démon en échec suffisamment longtemps pour que les cultistes se retrouvent coincés dans le hall qui sera alors leur tombeau.

Il lui fallait temporiser de manière intelligente: gagner suffisamment de temps pour permettre à Namduk d'être à nouveau opérationnel et ne pas trop tarder au cas où Crovus ne parviendrait pas à vaincre le démon purulent au sous sol. L'utilisation d'une grenade pouvait lui faire gagner quelques secondes, envoyer une singularité à un moment précis et dans un espace confiné lui ferait gagner quelques minutes...
De même il se devait de faire un prisonnier chez les cultistes afin de découvrir leur planque. Il ne doutait pas qu'un cultiste lambda ne saurait tenir face à eux dans un interrogatoire, mais la ferveur de ceux-ci lui faisait émettre des réserve quant à ses chances d'en appréhender un en vie.

Il me faudra probablement en immobiliser un grâce à ma distorsion pendant que je rectifie les autres.

Le silence, qui avait été brisé par les rafales des armes à feu, se fit de nouveau. Duncan se concentra, sortant peu à peu dans sa bulle de ténuité, et distingua des bruits indiquant que les ennemis se rapprochaient de l'entrée de la maison: ils seraient en position très bientôt.

Approchez, approchez...

Une grenade dans la main, il fit une nouvelle fois le vide dans son esprit. L'heure tant attendue allait enfin arriver.

Messages : 147 Date d'inscription : 17/06/2012

Les insectes, projetées contre le mur, se relève rapidement... Détectant de la chair, il se sépare en deux groupe, l'un tente de s'infiltrer dans la salle de bain ou se trouve Duncan. Mais l'ouverture de la porte est trop étroile et bientôt leur instabilité inhérente les fait s'écrouler de l'autre côté de la porte.

Quant au deuxième groupe, il se déplace vombrissant vers la porte des escaliers à la poursuite du moine. Celui ci va vite, très vite et il arrive à l'étage avant eux. La porte est ouverte avec les deux Sans-Voies qui, grâce à l'aura du paladin, semblent confiant et sûr d'eux (c'est pour ça d'ailleurs qu'il ne tire pas par réflexe lorsque tu monte les escaliers). Sans poser de questions, ils reprennent leur poste lorsque soudain, la horde vombrissante fait son apparition à toute vitesse. dans l'escalier. Fermant la trappe aussi vite que possible, Pablo arrive à la fermer à temps... Ou presque... Dans un crissement insectoïde venu d'un autre plan, un des scarabée plonge dans son abdomen et commence à dévorer ses viscères. Les autres ont heureusement été bloqué par la trappe et ne tarde pas à mourir. Se jetant sur le dos sous la douleur, Pablo hurle alors que la créature s'enfonce profondément dans son corps, tailladant et arrachant sa chair.

Au rez de chaussé, les bruits sourds continuent de retentir de la porte côté jardin. Une autre salve de RPG va s'écraser contre la porte d'entrée et la vitre (de taille insuffisante pour laisser passer un homme) de la salle de bain vole en éclat sous l'impact.

Cuatro ouvre soudain ses portes arrières qui mène à un compartiment à l'arrière de la Jeep. Sautant dans le salon, une bête de peste saute à travers la vitre, arrachant le cadrant de la fenêtre.

Pustules et Canicule (Crovus, Namduk Lekshey, Duncan Ereldin) - Page 2 885670-bigthumbnail

Pustules et Canicule (Crovus, Namduk Lekshey, Duncan Ereldin) - Page 2 885670-bigthumbnail

Ces créatures sont des démons invoqué très simple à l'intelligence limité mais à la férocité redoutable. Ce ne sont pas des incarnations de pouvoirs démoniaques mais bien des démons à part entière. Ils ne disposent en général pas de pouvoir très développé pour des créatures invoqués mis à part une force et une résilience surnaturelle ainsi que des griffes et une bave infectieuses. Ces créatures ont néanmoins l'avantage d'être très stable dans l'univers naturel, capable de rester invoqué des mois voir des années tant que le pentacle reste en bon état.
Dans un rugissement gargantuesque, la créature se met à frapper tout autour d'elle de ses deux pattes griffues (l'image montre une bête regénérant son bras gauche), détruisant tout autour d'elle. Le seul à avoir une vue sur la bête est Duncan (à travers la fenêtre de la salle de bain).

Messages : 85 Date d'inscription : 13/06/2012 Age : 34

Namduk avait monté les escaliers quatre à quatre, entendant le bourdonnement des ailes des insectes à sa poursuite. Il passa par la trappe à la manière d'un courant d'air puis entendit la trappe se fermer tout de suite.
Mais quelque chose clochait, au lieu d'entendre la voix de Pablo où même de Maria comme il s'y attendait, un cri de douleur phénoménal retentit dans la pièce. On aurait dit que quelqu'un essayait de recracher ses propres cordes vocales avec la seule aide de son souffle. C'était le genre de son qui faisait peur rien qu'à l'entendre. Le temps semblait s'être figé et le vieillard put voir la confirmation de son intuition s'inscrire sur le visage de Maria, qui passait littéralement par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel.
Le moine finit par se retourner pour voir Pablo s'effondrer au sol, se tenant le ventre. Il n'y avait pas besoin de se poser 36.000 questions: un scarabée avait pénétré dans son abdomen et lui ravageait les boyaux. D'ici moins de dix secondes, les insectes allait pulluler dans le ventre de Pablo et finirait par sortir avant de s'attaquer à eux. Il fallait prendre une décision rapide, qui dans tous les cas entraînerait la mort du pauvre Pablo.
Namduk devait tuer le scarabée tant qu'il était seul. Il allait donc tout miser sur sa capacité de blocage énergétique: s'il parvenait à être suffisament précis pour toucher le scarabée comme pour lui poser une porte tellurique, ce dernier serait tué instantanément, gonflant et explosant sur le champ.
Le temps se figea une nouvelle fois lorsque Namduk s'élança vers le Sans-Voie au sol. Le moine se mit aussi facilement à genoux que s'il marchait puis inspecta très rapidement l'abdomen de Pablo. Grâce à son expérience accrue en anatomie, il put facilement percevoir où l'insecte se déplaçait et donc anticper plus ou moins ses mouvements.
Une seconde était déjà passée, une seconde de trop dans ce genre de cas...
Sans prévenir et avec une vitesse fulgurante, tellement que Maria fit un petit bond de surprise, Namduk frappa le ventre de Pablo juste au-dessus du nombril, paume redressée et les doigts en pointe. L'énergie tellurique traversa les chairs du pauvre homme instantanément et vinrent percuter l'insecte de plein fouet, le gorgeant encore plus d'énergie, jusqu'à saturation. Ce dernier explosa et Namduk le sentit lorsqu'il ne perçut plus les mouvements de l'insecte.

Pablo était toujours sur le sol, hurlant de douleur, Maria agenouillée maintenant au-dessus de sa tête, en larmes. L'aura du paladin semblait s'être dissipée

Bon sang, j'espère pas...

- Maria, aidez-moi à l'écarter de cette trappe.

La femme aquiesca et lui attrappa un bras, Namduk l'autre. A eux deux il le transportèrent dans un coin de la pièce, à environ 5 mètres de la trappe.
A la vue de Maria visiblement choquée, Namduk se devait de réagir. Il ne pouvait pas méditer, soigner Pablo et couvrir deux points d'accés en même temps. Maria devait en surveiller au moins un.

- Maria, s'il vous plaît. J'ai besoin que vous vous ressaisissiez, j'ai bsoin de vous pour m'aider pendant que je soigne Pablo.

Bien que Namduk n'ait jamais eut le moindre charisme, ses mots semblaient avoir regonflé Maria.

Sans doute l'aura de Crovus qui reprend le relais. Parfait.

Le moine s'assit alors aux côtés de Pablo, toujours gravement blessé et commença sa méditation curative, afin de les soigner tous deux.
Des limbes brillantes envahirent l'esprit de Namduk, qui s'efforçait tout de même de rester attentif à ce qui se passait dans la pièce.

Messages : 63 Date d'inscription : 19/06/2012

Duncan se tenait prêt. Son esprit emmuré par une barrière inhibitrice que lui donnait l'impression de se retrouver en plein désert, il se concentrait en évacuant son excitation qui avait grandi un peu plus tôt en attendant un hurlement à l'étage.

Tout cela ne te servira à rien, seule la discipline et la talent demeurera. Qu'en ce vide que constitue toute existence je trouve l’énergie de vaincre...

Il reprit son raisonnement une dernière fois afin d'être sur de la cohérence de celui-ci:
La grenade est en place, elle servira de leurre et fera déjà un petit ménage chez l'ennemi. Là, les survivants devront sans doute rompre leur formation. Les 40% plus proches de la table s'en serviront surement, les 60% restants se plaqueront contre les murs avoisinants. Et c'est là que j'interviens...

Mais, au travers du flou auditif dans lequel il s'était muré pour réfléchir en paix, il pouvait néanmoins distinguer avec exactitude les bruits environnants. Bien que ses sens perceptifs ne soient pas ses atouts principaux, loin de là, il pouvait deviner des individus qui se massaient derrière la porte d'entrée ainsi qu'une grande agitation dans le jardin et le grenier.

Il faut dire que la discrétion n'est vraiment pas le point fort de cette bande de mammouth dégénérés... Mais tant mieux cela n'en sera que plus simple. Pensa-t-il avec un léger sourire.

Le cris à l'étage cessèrent, ou peut être avaient-ils simplement diminués, ce qui laissait présager une intervention de Namduk afin de sauver le sans voix blessé.

L'inconscient, il va surement utiliser sa méditation curative pour sauver tout le monde... Et cela va considérablement retarder sa venue dans la bataille. Mugit-il en sachant Numduk plein de compassion.

Les bruits de pas se firent entendre de manière plus intense derrière les deux portes menant à la salle à manger et rapidement les ennemis se mirent à tenter de les fracturer. Heureusement ces dernières étaient renforcées et cela allait laisser du temps à Duncan qui ne savait pas exactement quand son plan allait entrer en vigueur. Mais il avait le temps... Il était son allié pour ce combat.

Bouge toi Namduk, ce serait dommage que je sois le seul à m'amuser pendant que tu prends soin de nos.... alliés. Mais non moins pathétiques pour autant.

Mais d'un coup un immense fracas venant du salon le surprit. Le bruit avait été si fort que Duncan avait cru qu'on entrait dans la salle de bain et il s'était retourné par prudence. Les murs de la maison en avaient même tremblés ce qui ne pouvaient signifier qu'une chose: l'arrivée d'une créature massive dans la planque.

Alors voilà la source de l'agitation dans le jardin... Je dois rapidement aviser quant à l'éradication de cette créature inconnue... Au cas où.

Il ouvrit la porte de la salle de bain et resta sur le seuil afin de pouvoir s'y réfugier au cas où. Après tout il n'allait pas changer ses plans pour un simple contretemps.
Par prudence, il se concentra et ressentit chacun de ses muscles, puis chaque vaisseau sanguin dans son derme puis son épiderme, puis chaque pore de sa peau... Il ressentit ainsi la frontière infime qui formait la limite de son énergie corporelle et celle de l'univers présent dans l'air ambiant. Ainsi il se focalisa sur cette frontière. En fermant les yeux il lui semblait que les courbes de son corps se dessinaient petit à petit dans le vide que représentait les environs sur lesquels il n'avait, à priori, aucune prise. Là il fit monter en lui l'énergie tellurique, chaude, rassurante, et en chargea cette figure corporelle représentée par les courbes qu'il voyait toujours aussi clairement. L'air sembla bouillonner faiblement et, lorsqu'il ouvrit les yeux, il était devenu presque invisible à ceux des autres.

Bien que la scène n'avait durée que quelques secondes, ce fut le temps exacte qu'il fallut à la mystérieuse créature pour entrer dans son champ de vision. Immense, elle était difforme et possédait, de toute évidence, une force implacable. Néanmoins, Duncan en fut rassuré.

Une créature massive qu'il ne faut pas sous estimer mais qui sera probablement lente et sensible aux attaques énergétiques... Un bourrin semeur de troubles en somme, rien de vraiment insurmontable. pensa-t-il avec un léger sourire.

La créature avait probablement été invoquée à un autre endroit ce qui signifiait que le compartiment spacieux du dernier véhicule lui avait servi de transport: il était donc vide à présent. Duncan commençait à y voir plus clair dans l'organisation des troupes adverses et cela ne pouvait que lui être bénéfique pour la suite des opérations.

Il hésita un instant tandis que la créature se déplaçait lentement. Fallait-il rompre la tension énergétique que demandait son camouflage afin d'attaquer cette créature? Ou bien allait-il demeurer passif et s'en tenir à son plan d'origine?

Dans les deux cas, l'issue ne dépendra pas de moi. Je dois donc évaluer les probabilités et choisir la plus statistiquement sure... Dans le premier cas, le risque que les portes cèdent avant que j'ai pu en finir avec cette créature est très grand. Hors je me retrouverais ainsi encerclé et en très mauvaise posture; sans parler de l'otage que je suis sensé prendre... Dans le deuxième cas, je m'en tiens au plan mais la créature risque de monter à l'étage et d'interrompre Namduk dans sa méditation.

Au bout de quelques secondes qui furent autant de temps nécessaire à la créature pour se mouvoir au milieu du salon en renversant tout ce qui se trouvait sur son passage, il fut décidé.
En un mouvement fluide visant à faire le moins de bruit possible, il fit deux pas en arrière et renonça simplement à refermer la porte de la salle de bain afin de ne pas attirer l'attention.

Désolé Namduk, le succès global de l'opération compte d'avantage que deux simples sans voix. Je crois que tu vas avoir droit à un peu de distraction finalement.

Messages : 147 Date d'inscription : 17/06/2012

Maria avait été rassurée par la présence de Namduk. Malgré que Pablo soit gravement blessé, elle saisit son fusil à pleine main après avoir aidé le Sanskrit à trainer le blessé et se posta devant la trappe alors que les rugissements d’un démon se faisait entendre à l’étage du dessous.

La bête enragée s’arrêta un instant dans son pillage, l’oreille tendue par un gémissement, les narines gonflées de l’odeur du sang qui venait de l’étage. Brutale, elle tente de s’engouffrer dans le colimaçon. Arrachant la barrière, prenant appui sur les marches de métal qui se tordent sous son poids, la bête rugit et bondit, frappant la trappe de son énorme patte. L’impact tord le métal de la plaque jusqu’à ce que le poing de la bête le traverse, mais elle ne s’ouvre pas. Les rugissements se font plus pressant alors qu’elle s’appui sur le colimaçon pour reprendre son élan. Le métal se plie sous son poids (environ 300 kilos) mais résiste. Alors qu’il allait se préparer pour un deuxième bond, Maria dégoupille une grenade et la lance par l’ouverture. L’explosion retentit, mais sans réel dommage sur le démon qui régénère bien vite les blessures causée par des armes classiques.
Néanmoins secoué, le démon se rétracte, lorsque soudain d’une voix grave et animale il hurle : « FAIIIIIIMMMMMMM » avant de reprendre son élan. Mais l’impact de la grenade a fini de fragiliser l’escalier qui s’effondre sur lui-même alors que le démon s’élance. La bête tombe, sans dommage, mais atteindre le grenier lui sera beaucoup plus difficile. Elle rugit et reprend appui, prêt à nouveau bon.

Maria ne se démonte pas. Elle voit que le Sanskrit est entrain de se concentrer pour aider Pablo. L’hémorragie semble se calmer, et les gémissements de douleur semblent diminuer… Du moins elle croit, elle espère… En tout cas, elle allait essayer de leur faire gagner du temps. Pointant le canon de son arme vers l’ouverture, elle tentera de freiner l’avancée du démon autant que possible.

Un nouveau tir de RPG retenti contre la porte d’entrée qui cède finalement sous l’explosion. La mitrailleuse crible de balles de gros calibre l’entrée, attendant une résistance. Lorsque l’explosion se fait entendre, les troupes de Uno distingue la bête entrain d’essayer de se frayer un chemin jusqu’à l’étage.

-Estan en el ático !

Les quatre hommes quittent alors le couvert de leur buggy pour se diriger précipitamment sous les fenêtres du salon. La mitrailleuse de Dos se met alors à tirer sur le toît. Visant la fenêtre. Les balles ont une trajectoire qui ne peut toucher personne (trop vers le haut), mais l’objectif est d’empêcher toute fuite tout en couvrant de bruit afin d’intimider.

Les coups retentissent contre la porte du jardin qui enfin cède. NE LIRE LA PARTIE CACHEE SI VOUS AVEZ UNE VUE SUR LA CUISINE

Spoiler:

Ce que Namduk perçoit explosion de la grenade, effondrement de l'escalier, rugissement de la bête, le bruit de la mitrailleuse couvre tous les autres bruits.

Ce que Duncan perçoit tir du RPG, explosion de la grenade, effondrement de l'escalier, rugissement de la bête, porte du jardin défoncé, des hommes entrent, impossible de dire combien.

Messages : 65 Date d'inscription : 01/08/2012

Dimitry Guryev n’aimait pas l’Amérique du Sud. Trop chaud. Trop de bruit. Trop de bestioles. Et l’humidité faisait des ravages sur son équipement.

Mais la mission est la mission. Un de ses informateurs dans la Mafia russe, sachant que Dimitry avait souvent affaire à des histoires étranges, l’avait contacté. La Mafia était inquiète du fait qu’un nouveau cartel avait exterminé la compétition au Nouveau-Mexique avec une nouvelle forme de néo-cocaïne, avec une férocité suspecte. Son contact lui donna également la localisation approximative d’une installation de ce cartel en Colombie. Dimitry fit son rapport à l’Organisation, qui l’informa qu’une mission était déjà en cours de par l’initiative de Samuel Constantine, renforcée par un petit groupe de membres de l’Organisation. Néanmoins, devant l’ampleur du phénomène, des faveurs de la Mafia que briser ce nouveau cartel apporterait à l’Organisation, et le fait qu’au moins un Possédé était responsable, Dimitry fut envoyé pour assister le groupe déjà présent.

Au moins la mission paraissait assez simple. Rencontrer le groupe à la planque la plus proche, trouver l’installation, et l’écraser, en trouvant d’autres informations dans les ruines et les prisonniers/mourants. Classique.

Arrivant, par le Sud, près de la planque sur sa moto, Monik prenant l’air sur sa gauche, il se sentait assez content. Il pouvait se poser un moment et respirer après ce long voyage avant de se mettre en armure complète et de s’aventurer dans le chaos inextricable de la Colombie.
Néanmoins, rapidement il se rendit compte que il y avait un souci. Il entendait des balles, des rugissements, des ordres aboyés.

это не возможно...mais qu'est-ce qu'il se passe ici ?

S’arrêtant et attrapant Monik, Dimitry activa ses senseurs et ses implants pour pouvoir avoir une idée de la situation. Il vu rapidement que des véhicules entouraient une maison, et que des hommes armés s’engouffrait dans l’embrasure de la porte. Au moins, il savait qui étaient les ennemis.

De deux à quatre véhicules. Dont un blindé. Deux à portée, dont un avec une mitrailleuse lourde et RPG. Cible prioritaire. Plupart des hommes déjà pied à terre et entrant dans la maison.

Etape 1 : Destruction des armes lourdes. Etape 2 : Mettre les hommes en déroute. Etape 3 : immobiliser leurs moyens de fuite. Etape 4 : Nettoyage.

Dimitry ne s’attendait pas à pouvoir faire chanter Monik aussi vite. Équipant ses munitions explosives, il s’approcha, s’accroupît, et se prépara à faire le ménage…

Messages : 147 Date d'inscription : 17/06/2012

Post à la place de Namduk.

Le chaos règne à l'étage inférieur. Après m'être mis en position pour méditer, je m'enfonce dans les profondeurs de mon inconscient. Les limbes brillantes, une goutte qui tombe dans un étang infini... Sérénité...

Les bruits assourdissant sont étouffé et lointains. Après plus d'un siècle, je peux arriver à réfléchir à prendre le recul, à quitter l'espace, le temps... La défense de Maria, je la devine à peine, mais je sens que j'ai le temps, le temps d'exercer mon art, de reconstituer mon enveloppe charnelle.

L'énergie tellurique afflue, mon collier de prière semble vibrer doucement, parcourue par une puissance calme et mesurée. Je sens chacune de mes cellules, chacun de mes chakras qui sont troublés par le poison de démon... Je me concentre pour rétablir mon équilibre intérieur. La méditation curatie se met en place... Evidemment, celà ne guérira pas Pablo, mais celà me remettra au maximum de mes capacités, et je pourrais alors les défendre avec la fureur du poing virevoltant des Djinns de l'air.

Progressivement la méditation fait effet, je sens même mon éther se stabiliser... J'espère que la Sans-Voie pourra me faire gagner suffisament de temps: même si je suis à même de méditer, le trouble à l'extérieur m'empêche d'être au plus efficace. Encore un petit peu, et je serais à plein potentiel... Le temps s'écoule comme la cascade sur le rocher, chaque goutte purifiant mon être un petit peu plus... Je serais de nouveau sur pied... Et je vaincrais !

Messages : 63 Date d'inscription : 19/06/2012

Duncan se trouvait toujours dans la salle de bain, son camouflage optique actif, quand les portes de la maison cédèrent. Là, comme une bourrasque d'une rare intensité, un chaos sonore s'installa à l'intérieur de celle-ci. Les bruits de balles transperçant les murs alliés aux hurlements de la bête et aux piétinements des ennemis qui semblaient fuser de toutes parts aurait déstabilisé même un combattant aguerri.
Cependant Duncan demeurait calme, sa méditation préalable balayant ses sentiments, ses angoisses et son excitation. Tout lui était ainsi d'une grande limpidité en dépit de l'agitation environnante.

Premièrement, je dois rassembler d'avantage d'informations quant à la présence ennemi dans la pièce. Ensuite je devrai adapter mon plan initial en fonction de la quantité et surtout de la qualité de l'opposition supposée. Refléchit-il calmement.

Il se risqua donc à une observation de la zone. Malgré son camouflage qui le dissimulerait certainement des yeux de tous au milieu du grabuge ambiant, il observa avec méthode et furtivité les environs.

On ne sait jamais, certains éveillés pourrait peut être arriver à percevoir mes mouvements.

Cela ne lui était encore jamais arrivé mais la prudence était de mise lors d'une bataille urbaine de ce genre où chaque erreur pouvait s'avérer fatale.
Il sa plaqua d'abord au bord de la fenêtre donnant sur l'entrée pour constater que la porte était fracturée, un peu plus loin, quatre guérilleros se trouvaient à couvert sous la fenêtre du salon, prêts à entrer. Il aperçut également, par l'ouverture béante laissée par l'explosion de la porte d'entrée, la résistance vaillante de Maria qui avait bien ralenti l'avancée de la créature difforme en faisant s'écrouler l'escalier la séparant d'elle.

Je crois que j'ai sous estimé la valeur de cette sans-voie... Bien, cela ne peut que nous être favorable.

Duncan s'éloigna ensuite de la fenêtre et s'appuya cette fois sur le seuil de la porte. Il jeta un bref coup d'oeil à la cuisine et vit des hommes avec boucliers et armes automatiques qui fouillaient prudemment les lieux. Mais il n'y fit guère attention cependant. Derrière eux se trouvait en effet le premier réel problème à résoudre: un individu obscure à l'allure tranquille et méprisante. Son aura dégageait une puissance silencieuse et son armure étaient sans aucun doute d'origine surnaturelle.

Un possédé, voilà déjà quelque chose qui vient pimenter cette attaque... pensa-t-il avec un léger sourire.

Il s'éloigna de la porte en silence et s'assit sur le rebord de la baignoire afin de réfléchir à un plan d'action.

Namduk va s'occuper de la bestiole sans problème. La sans-voie lui a probablement donné le temps dont il avait besoin pour récupérer. Il est impossible de savoir si d'autres ennemis se trouvent dans les environs mais ce n'est pas ce qui est préoccupant. Le groupe de la cuisine est un problème plus urgent, je ne peux pas les laisser déambuler librement dans la maison. Pour cela :
1-> se débarrasser du menu fretin: Faire diversion avec la grenade puis les abattre par surprise afin que leurs bouclier leur soient inutiles. Faible résistance attendue.
2-> s'occuper du possédé et cela en terrain favorable pour éviter d'être pris en tenaille. La cuisine me parait un bon endroit pour le combat. Forte résistance en perspective.
3-> Improvisation en fonction de l'évolution du combat.

Sur ces dernières pensés, il se déplaça devant la fenêtre. La rapidité avec laquelle il allait éliminer les hommes au bouclier allait être déterminante pour la suite de l'opération. D'un geste fluide il dégoupilla la grenade qu'il tenait dans sa main droite et la lança en direction du salon. Il comptait ainsi faire d'une pierre deux coups: le groupe derrière la fenêtre allait en prendre pour leur grade et le groupe de la cuisine accourrait en direction du salon, passant ainsi devant la salle de bain et offrant leur dos au mage qui n'aurait alors plus qu'à les aligner.

L'explosion se fit une seconde plus tard semant le chaos dans les rangs ennemis. Plusieurs hurlements retentir en même temps que des insultes mêlées à des cris de colère. Il fit quelques pas et se plaqua derrière la porte de la salle de bain, toujours entre ouverte, prêt à l'ouvrir.
Il entendit alors des bruits de pas précipités passant devant lui. L'éveillé suivait en marchant quelques mètres derrière le groupe qui venait de passer.

Parfait, je dois agir maintenant que le groupe est de dos et que l'éveillé est toujours proche de la cuisine. Normalement leur attention ne devrait pas se focaliser sur cette porte à présent. Toutes les conditions sont requises. A moi de jouer maintenant. S'enquit-il alors en s'apprettant à rompre la concentration maintenant son camouflage.

Messages : 147 Date d'inscription : 17/06/2012

La grenade explose dans le salon (entre 2 et 3). Le mobilier saute, tout simplement. Des débris vole un peut partout dans la pièce et la détonation assourdissante suffit à détourner l'attention de la bête de peste.

Les hommes qui étaient accoudé au fenêtres (4 et 3) voit la grenade arrivé à temps. Du moins presque tous... L'un d'entre eux n'a pas cette chance. Il avait voulu prendre position à l'intérieur emporté par ce qu'il croyait être une victoire facile, et au moment au il saute au travers de la fenêtre, la grenade arrive à ses pieds. Il tente de faire demi-tour, mais trop tard...

Ses camarades ont le temps de se dissimuler derrière le mur... Les vitres volent en éclat, mais les hurlements se font entendre et le corps fracassé du guérilleros s'effondre dans le salon.

Les soldats de Uno sont nettement refroidi. Ils ont beau observer, personne en vue. La fenêtre de la salle de bain est relativement en hauteur, aussi n'ont t'ils pas remarqué la provenance du lancer de la grenade. Néanmoins il se doute qu'il venait de leur droite. Aussi se mettent ils à longer le mur de manière à se diriger vers les fenêtres 1 et 2.

La mitrailleuse garde son arme prête. Sans cible visible depuis le début du siège, il décide de déplacer le buggy Dos légèrement vers l'Ouest. Il est maintenant à une vingtaine de mètres du salon, au Sud.

La bête de beste est un peu décontenancé, la grenade ne venait pas d'en haut, mais il sentait trop d'odeurs différente pour pouvoir retracer le lanceur. Après un bref coup d'oeil au cadavre du guérilleros avec une lueur de voracité, il se tourna à nouveau vers la trappe d'ou Maria déversait salve sur salve pour tenter de l'affaiblir. Les balles était d'un effet très limité sur son derme magique qui de plus pouvait se régénérer... La bête sauta à nouveau, pleine de rage, explosant cette fois la trappe menant à l'étage. Il n'avait pas réussi à passer d'un seul coup mais ses deux pattes avant griffus s'étaient attaché aux bords et il se hissait maintenant vers le haut. Maria recula, effrayée mais pas blessée. Elle remis un chargeur dans son arme et arma une deuxième grenade qu'elle enclencha en plein dans la gueule du monstre alors que sa tête dépassait de l'ouverture. Le démon recula, sans pourtant lacher prise... Sa tête réapparaut bientôt, ses crocs dégoulinants de toxines se reconstituant après que la grenade les ait fracassé.

Les hommes au bouclier, avec le possédé, ne voyant personne, décide de sécuriser la zone avant de progresser. Ils agissent avec beaucoup de méthode, ce ne sont pas des débutants... Un d'entre eux se profile contre la porte du salon (au nord de 7), un deuxième se déplace dans l'enceinte de la cuisine pour vérifier d'un coup d'oeil rapide et prendre une position défensive(en 6). Un troisième enfin se dirige, bouclier levé vers la porte de la salle de bain. Il prend d'abord appui contre le mur à l'Ouest de la Porte avant de se retourner. Il est accroupi, derrière son bouclier, son usil calé sur son côté droit. Prudemment, professionnellement, il donne un coup de pied dans la porte pour l'ouvrir en grand.

Quand au possédé, il est difficile de savoir ce qu'il pense alors que ses hommes prennent position. Il sent au dessus de lui l'aura tellurique de Namduk qui filtre à travers le mur. C'est sans danger pour lui bien sûr, mais il sait ou se trouve ses ennemis... Levant brutalement son bras droit, ses griffes osseuses s'allongent brusquement, perçant son plafond dans la direction approximative ou se trouve Namduk.

Alors qu'il assemble sa magie, vous constatez qu'il est d'un autre niveau que Pustulus. Bien qu'il soit difficile de lire ses émotions sous une telle carapace, vous le savez détendu, sûr de lui, mais prêt à tout éventualité.

Désolé pour la qualité de l'image, je l'arrangerais plus tard ! Je vous présente Hécatombe, possédé sous les ordres du Prince de la Dégénérescence
Pustules et Canicule (Crovus, Namduk Lekshey, Duncan Ereldin) - Page 2 Heicat11

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Messages : 65 Date d'inscription : 01/08/2012

Dimitry respirait lentement. Le fait que les mercenaires entraient dans la maison sans résistance lui avait laissé penser que il n’y avait plus d’alliés potentiels, mais la grenade qui venait d’exploser laisser désormais présumer le contraire. Cela voulait aussi dire qu’il y avait des personnes à sauver, et des dommages collatéraux à éviter. La plan de bombarder l’intérieur et l’extérieur de la maison d’explosions jusqu'à ce que plus rien ne bouge semblait légèrement compromis.
Il fallait s’occuper du plus pressant : les véhicules. Les viseurs s’enclenchent, et Dimitry calcula le tir pour que la munition pénètre le corps de l’opérateur de la mitrailleuse posée sur le buggy le plus proche de lui (Dos), pour que la balle explose à l’impact au plein cœur (littéralement) de celui-ci, faisant exploser l’arme et tuant le porteur du RPG par la même occasion. Le monde disparut, et pendant une seconde tout ce qui existait était son oeil, le canon de son arme, et sa cible. L’obus partit sur sa simple pensée, Monik rugissant de bonheur, et une explosion satisfaisante retentit.

Mangez donc ça.

Changeant de cible, il tira ensuite un autre obus directement sur le buggy plus loin de lui, dans le but d’annihiler le moteur, le conducteur, et les contrôles de l’engin.

Et de deux.

Pour s’occuper des hommes, néanmoins, le buggy Dos (ou plutôt, la carcasse fumante du buggy) était désormais entre lui et les hommes qui s’étaient planqués sous les fenêtres du salon. De plus, certains hommes tentaient de longer la maison par le coté Ouest, et il fallait les intercepter au plus vite., sans compter que le shrapnel d’une munition tirée directement aurait des chances de passer à travers les fenêtres et de blesser des cibles alliées. Il tira donc sa prochaine munition vers l’angle Sud-Ouest du bâtiment, demandant gentiment à Monik de la faire exploser avant d’arriver à l’impact, pour que le shrapnel partant direction Ouest -> Est et Sud -> Nord au moins incapacite la plupart des adversaires, au plus les élimine totalement.

Vermine.

Dimitry commença ensuite à courir vers le Nord-Est, étant toujours à une certaine distance de la maison avec le couvert de la confusion, dans le but de longer le mur Est et ainsi pouvoir avoir un bon couvert et infiltrer la maison pour récupérer et regrouper les survivants.

Messages : 85 Date d'inscription : 13/06/2012 Age : 34

Des explosions, des cris, des insultes. Un véritable brouhaha parvenait aux oreilles de Namduk.
Le vieux moine avait relâché sa concentration, son corps et son esprit était parcourus d'une paix sans comparaison. Sa méditation curative était terminée et il était purifié intégralement des germes mortels de Pustulus.
En ouvrant les yeux, il put mettre une image sur les bruits les plus proches qu'il pouvait discerner: Maria continuait de vider chargeurs sur chargeurs sur une bête de la pestilence pendant que cette derniere essayait à tout prix de se forcer le passage jusqu'au grenier.
Soudain, il entendit le parquet craquer. Par reflexe, Namduk passa sur sa main gauche alors que les extensions osseuses du possédé traversaient le parquet à l'endroit ou Namduk se tenait moins d'une seconde plus tôt. La scène s'était déroulé extrêmement vite, mais du point de vue du vieux moine, c'était une éternité qui venait de se dérouler: alors que les pointes des extensions osseuses avaient à peine transpercé le parquet, Namduk s'était courbé pour passer de la position du Lotus à une position en poirier sur une main, les griffes osseuses continuant leur trajectoire verticale et frôlant Namduk à chaque instant.
Un mouvement de ciseaux des jambes et un demi-tour plus tard, Namduk se retrouvait sur ses pieds, admirant les trous laissés par les griffes du possédé.

Maintenant, que la fête commence !

Le plan était simple: dégager la bestiole coûte que coûte pour évacuer ce tombeau. Etant données les explosions qui faisaient rage depuis un moment, si cette bicoque tenait encore debout c'était qu'elle devait être blindée, il allait donc pouvoir s'en donner à coeur-joie.

Le vieil homme ferma les yeux l'espace d'une seconde. Durant ce laps de temps, il se focalisa sur l'énergie tellurique ambiante. La sienne d'abord, puis celle de Maria, puis celle plus faible de Pablo, puis enfin celle de la bête avant de ressentir l'énergie qui se tenait entre eux. Il réalisa l'inter-connection qu'il y avait entre tous
Lorsqu'il rouvrit les yeux, les noeuds énergétiques de toutes les personnes à portée apparurent au vieux moine. Les plus gros de ces noeuds étaient appelés chakras et étaient de véritables puits d'énergie placés à intervalles réguliers entre le sommet du crâne et le périnée, il suffisait au vieillard d'appliquer une pression sur l'un d'eux pour neutraliser un humain pendant plusieurs jours.
Chez la bestiole, la configuration était différente: il y avait aussi sept chakras, mais dispersés sur le corps, comme pour désigner les points de contrôle de l'invocation. Un sur chaque bras et jambes, un sur le crâne et deux sur le torse.
Namduk savait maintenant où frapper. Il s'avança vers la trappe, serein et donna une consigne à Maria:

- Cessez le feu, prenez Pablo avec vous et essayez de sortir de ce grenier. Les buggy dehors ne tarderont pas à nous envoyer autre chose que des balles. Je m'occupe de la bestiole.

Régulierement, la tête de la bestiole dépassait de l'accés au grenier. Namduk se placa derriere son champ de vision pour un effet de surprise maximal. Un autre bond de la créature. Sa tête dépassa du plancher un court instant puis retomba à nouveau, cette fois-ci avec le vieux moine tout proche.
Il atterrit de ses deux pieds sur ses épaules, profitant du mouvement amorcé pour placer son coup de blocage énergétique au milieu du front de la bestiole.
Celle-ci, sans doute surprise par l'action du moine, poussa un grand hurlement en bougeant frénétiquement sa grosse tête. Namduk en profita pour sauter au sol en se réceptionnant avec une roulade.
En se remettant sur pied dans l'enchainement du mouvement, il se retrouva face aux possédés qui entraient en force dans la maison.

Et merde...

Le vieux moine se mit en garde, prêt à bondir au moindre assaut démoniaque.

Messages : 63 Date d'inscription : 19/06/2012

Duncan se trouvait toujours en position contre le mur près de la sortie de la salle de bain. Son camouflage toujours actif faisait qu'une légère tension mentale s'ajoutait au vacarme ambiant. La grenade avait créé un sacré trouble dans le salon et il s'attendait à ce que nombre des possédés viennent fouiner dans les environs pour en déterminer la provenance.

Il fit un pas en direction de la fenêtre, se préparant à passer à l'action.... Mais rien ne vient à son regard lorsqu'il fut en position. Rien sauf, en y regardant de plus près, deux cadavres gisants à quelques mètres de sa position.

Étrange, je n'ai pas pu causer autant de dommages. Tirs amis? Cela serait surprenant. Action de Namduk ou de Crovus fortement improbable.... Aide extérieure? Possible...

Un bruit de fracas vint le tirer de ses rêveries: un guérillero, bouclier levé venait d'ouvrir la porte de la salle de bain d'un coup de pied. Duncan ne s'affola pas pour autant.

Ami ou pas peu importe, le problème le plus urgent est à l'intérieur ce bain de sang que va devenir cette maison.
Première étape: l'ennemi au bouclier. Je suis toujours quasiment indiscernable aux yeux de tous et ce n'est pas lui, avec sa lourde armure de combat et son faible champ de vision, qui pourra me détecter.

Cependant, le soldat n'était pas un amateur et procédait avec méthode. Il était accroupi derrière son bouclier et balayait la pièce de son regard prudent.
En temps normal Duncan aurait évité de bouger pour que ses pas ne le trahissent pas tout autant que les faibles fluctuations de lumières qui apparaîtraient aux contours de son corps. Mais il savait que le chaos ambiant était un allié précieux.

Il ne détectera pas mes bruits de pas avec tout ce vacarme. De même, la poussière environnante devrait me permettre de bouger sans trop de problème à partir du moment où je fait attention.

L'aspect psychologique jouait également son rôle dans ce genre de situation. La pression du combat, même pour un guerrier chevronné, s'avérait bien souvent un handicap difficilement réductible. Duncan comptait donc également sur le soulagement de l’apparente absence de danger provoqué chez son ennemi pour agir à sa guise.
Le réel problème résidait en le possédé à l'armure ténébreuse qui demeurait près de lui entre la salle de bain et la cuisine. Alors que Duncan réfléchissait à une vitesse fulgurante en l'observant, son bras s'allongea pour venir empaler le plafond près de l'endroit supposé où se trouvait Namduk.

Ok, en voilà un qui ne plaisante pas. Namduk ne s'en sortira pas si je n'interviens pas rapidement. Pensa le mage calmement.

Et puis, j'ai de quoi m'amuser maintenant. Ajouta-t-il avec malice.

Devant agir rapidement, il repéra grâce à son invisibilité un point sensible dans l'armure de son ennemi et fit deux pas afin de se retrouver sur le coté de celui-ci. Quelques centimètres à peine le séparait de son ennemi qui devait être loin de se douter de la proximité du danger. Les points de mobilité d'une armure sont bien souvent des parties plus faibles car garantes des mouvements de son hôte. Un choix logique vint alors s'imposer dans l'esprit du sanskrit qui s'empressa alors de passer à l'action.

Surprise!

En une fraction de seconde, rompant sa tension mentale qui maintenait son camouflage actif, il concentra son énergie au creux de la paume de sa main droite. Une légère distorsion se créa alors qu'il amorçait son mouvement. Avec une vivacité fulgurante, celle-ci vint heurter le soldat à la nuque. Le disque sembla absorber la faible armure protégeant ce point de mobilité avant de continuer son mouvement à travers la chaire de la victime. Un léger craquement se fit entendre avant que Duncan ne se plaque de nouveau contre le mur.

Un de moins.

Il se savait repéré à présent; au moins par ceux de la salle à manger. Il se concentra, fit une nouvelle fois le vide dans son esprit que l'agitation du combat naissant avait un peu atténué, et se prépara à son duel contre le possédé aux longues griffes. Il ressentait les flux telluriques à travers la pièce derrière lui, connectant tous les êtres vivants ainsi que chaque particule en suspension dans l'atmosphère. Cette treille énergétique était susceptible d'être perturbée à tout moment comme une absence au milieu de cette agitation entropique. Et lui, disciple du dragon du vide véritable maître de l'anti-entropie, savait exactement comment rompre cet équilibre. Le gout du combat s'estompa peu à peu dans son esprit tandis que la discipline de son entrainement de plus d'un siècle prenait le pas sur ses émotions.

Esquive, feinte, et attaque... Le calme de mon esprit sera mon indéfectible allié. La rage et la douleur leur pire cauchemar....

Messages : 147 Date d'inscription : 17/06/2012

Le long du mur Ouest, l'éclat de la détonation de la munition explosive se fait entendre. Les guerilleros se couche au sol. Le plus proche de l'impact est rudement blessé mais il est difficile de dire s'il est mort ou non.

Les deux guérilleros survivants arrive accroupie au niveau des fenêtres 1 et 2 respectivement. Tout se passe très vite... Ils ne peuvent percevoir le démon aussi la scène leur parait quelque peu étrange. En petit vieux asiatique au visage ridé descend de la trappe, frappe un espace vide et prend appui sur l'air pour faire une cabriole. Directement, les guerrilleros pointe leurs armes vers l'intru mais attenden avant d'ouvrir le feu. Ils savent que leur maître a amené une bête invisible avec eux, mais ils savent aussi que les balles ne lui nuiront pas mais pourront peut être attirer son animosité... Nombreux étaient les gangs rivaux qui l'avait appris à leur dépends...

Le démon rugi puissament de mécontentement, mais le moine frappe alors rapidement son front, un coup si rapide qu'il est flou. La machoire de la bête s'affaisse et le poison cesse de couler de ses crocs... Mais celà n'empêche pas le démon fou de rage de frapper au dessus de lui afin de désarçonner son agresseur. Celui ci retombe dans son dos (se plaçant entre lui et la porte menant à la salle à manger), lestement et sans une égratinure, ce qui a le don d'enrager encore plus le démon dont la bave dégouline de sa gueule béante. Il se retourne par sa droite, d'un grand mouvement circulaire, simple et brutal, pour faucher son opposant au niveau du torse.

La porte salle à manger/Salon s'ouvre derrière Namduk alors que Duncan frappe son ennemi. Le guerrillero voit Namduk, et se met à tirer une demi-seconde plus tard (depuis juste derrière l'embrasure de la porte) avec son fusil mitrailleur en repliant son bouclier devant lui. La salve est continue et c'est dans un rictus qu'il déverse le plomb sur la cible apparemment faiblarde du vieux Sanskrit. Il est à environ deux mètre de distance, il n'a donc aucune chance de râter sa cible.

L'homme près de la salle de bain s'étend au sol, les artères du cou explosé dans une hémorragie interne, son cerveau le lâche bientôt et il est mort avant même de toucher le sol.

Hécatombe penche légèrement la tête de surprise lorsque ses puissantes griffes osseuses ne perce que le vide de l'étage supérieur. Mais elle se rétracte aussi sec dans un bruit écoeurant d'os brisé. Lorsqu'il voit son serviteurs tombé et la magie sanskrit brillé comme une lumière hostile, il fléchit légèrement les genoux alors que les griffes sa main s'entremêle pour former une longue et épaisse lame dentelée dans le prolongement de son avant-bras. Une voix rauque retenti derrière son casque:

"Allez viens petit humain, je vais te démembrer avec grand plaisir"

Alors que son compère (en 6) actionne son arme à répétition en direction de la porte de la salle de bain, Hécatombe se dirige à toute vitesse vers Duncan dans une charge étonamment rapide pour un être de sa masse. A moins que Duncan ne jette un oeil au travers la porte, il ne verra pas venir cette montagne de muscle, d'os, de chair et de tendon se précipiter vers lui. D'un coup de son épaule gauche, il enfonce tout simplement le mur de la salle de bain, prenant le Sanskrit par surprise. Son bras était prêt à frapper, il ne ferait qu'une bouchée de ce satané éveillé.

Les conducteurs de Uno et Dos s'extirpe de la carcasse fumante de leur buggy... Blessé, sans arme mais vivant, ils se mettent à fuir vers le Sud-Ouest. Maria retourne prudemment vers Pablo, qui gémit doucement au sol, se tenant son abdomen sanguinolent...

Messages : 65 Date d'inscription : 01/08/2012

Dimitry était devant un dilemme. D’un coté, les conducteurs des deux jeeps étaient en train de s’enfuir, mais de l’autre coté les choses semblaient très compromises dans la maison d’après les nombreux tirs, cris, et autres bruits divers qu’il entendait.
Si ils parvenaient à s’enfuir, cela pourrait poser des problèmes futurs. ils pourraient appeler des renforts. Ils pouvaient revenir par derrière. Il espérait qu’ils auraient été tués par l’explosion. Ou au moins qu’ils auraient perdus un membre ou deux et ne pourraient pas courir. Cela l’agaçait.
Il fallait s’en débarrasser. Eviter les imprévus au maximum. Connaître la situation pour mieux la maîtriser. Et surtout, sécuriser définitivement le Sud du terrain pour pouvoir plus facilement manœuvrer. Il se retourna en pleine course, avec la protection de l’angle Sud-Est de la maison, se mettant dans le même mouvement sur un genou pour plus de précision, et examina rapidement la situation. Les deux courraient vers le Sud-Ouest. Armant Monik, il décida de ne pas faire dans la dentelle.

Danse, ma belle !

Deux projectiles explosifs partirent en direction des fuyards. Le rayon de blessure étant de 10 mètres, avec un peu de chance ils seraient incapacités, mais peut-être pas morts. Après tout, ils étaient sa meilleure chance d’avoir des renseignements, vu que dans la maison il n’aurait probablement pas le luxe de simplement mutiler les hostiles.

Se retournant à nouveau, utilisant son pied toujours au sol pour se propulser, il avanca vers la porte du jardin, avant de repérer un troisième buggy positionné à l'Est de la maison. Il faudra s'en occuper. Il enclencha néanmoins ses implants craniens pour, maintenant qu'il était proche de la maison, pouvoir avoir une petite idée de ce qu'il se passait dans la pièce la plus proche (la salle de bain).

…Hein ?

Une grosse masse semblait pénétrer dans la pièce la plus au Sud-Est, là ou il percevait une autre forme de vie. Un des Sanskrits ? Il allait falloir agir vite si il voulait éviter d’avoir du Sanskrit Haché sur les pattes. Il aurait au moins l’élément de surprise. Il faudra s’occuper au plus vite des hostiles humains, et éviter de massacrer les Sanskrits. Il changea pour des munitions perçantes, en en tirant une directement vers la tête du chauffeur du buggy (Tres) qui se trouvait à quelques mètres seulement, et se prépara à entrer dans la maison pour intervenir.

Messages : 85 Date d'inscription : 13/06/2012 Age : 34

Namduk venait de reprendre sa garde lorsqu'il entendit s'ouvrir la porte du salon donnant sur la salle à manger. Il n'eut pas le temps de voir quel nouvel ennemi se tenait derriere lui: le bras de la bestiole lui arrivait déjà dessus, à la hauteur du torse. Il fallait réfléchir vite pour s'extirper de cette situation.
Un coup de feu.
Le temps ralentit soudainement.

Va falloir jouer l'esquive mon grand...mais autant faire d'une pierre deux coups

Malgré sa rapidité surnaturelle, Namduk ne courait pas plus vite que des balles, il pouvait néanmoins les éviter, aussi prés que soit son assaillant. L'avantage du reflexe.
Le bras du monstre lui arrivait droit dessus et s'apprêtait à le faucher. Derriere lui, les balles s'approchaient dangereusement de son corps.
Le vieux moine se concentra un quart de seconde pour faire affluer l'énergie tellurique dans ses mains, prête à déferler dans le premier corps qu'il toucherait.

D'un coup, le temps reprit son cours et sans crier gare, Namduk bondit droit sur le bras monstrueux, appuyant ses mains sur ce dernier. Il amorça une roue et, arrivé au point culminant, les pieds en l'air, il libéra en plein sur le chakra démoniaque un puissant flot d'énergie tellurique. Se doutant que le monstre n'apprécierait pas, Namduk utilisa l'élan acquis pour se lancer dans un salto arriere en direction du mur nord. Il entendait toujours les tirs en rafale de son assaillant, ayant sans doute du mal à viser le vieux moine en mouvement.

Il doit y avoir encore du monde dans la salle à manger, apprenons-leur à voler, héhé !

Profitant du mouvement rotatif amorcé, Namduk fit virevolter l'énergie tellurique autour de lui, la faisant tournoyer entre ses membres telle une pâte à modeler liquide. Suivant les flux telluriques, l'air ambiant se mit à suivre les mêmes tourbillons autour du vieux Sanskrit. La concentration en énergie fut suffisante à son gout lorsqu'il eut finit son salto. Se tournant légèrement sur la droite, il se retrouva face à son agresseur.
Le vieux moine finit par atterrir, accroupi cette fois, une main au sol, l'autre en l'air au-dessus de son dos...et la bestiole tout prés de son flanc. Ses vêtements flottaient avec vivacité, claquaient même au rythme des vents qui s'assemblaient autour de lui. Le vieillard n'eut plus qu'à faire un dernier mouvement: il tendit brusquement le bras en direction du tireur, paume vers le haut. Une tornade miniature prit forme dans sa main.

Messages : 63 Date d'inscription : 19/06/2012

En l'espace d'un instant, le vacarme semblait s'être estomper. Les bruits environnants s'étaient éteint dans l'esprit de Duncan qui se relevait en toussotant légèrement.
Il avait été pourtant sur ses gardes, attendant le moindre signe d'hostilité de la part du possédé afin d'esquiver l'attaque. Cependant, la vitesse avec laquelle ladite attaque était partie l'avait grandement surpris. Le mur s'était littéralement effondré sur le sanskrit qui n'avait eu le temps que de se jeter au sol en se protégeant du mieux qu'il le pouvait.

Il faut vraiment que j'arrête de me fier aux apparences... Je n'apprendrais donc jamais! Pensa-t-il avec agacement.

Sa faible perception, surtout celle concernant les autres être vivants, était un de ses défauts qui entravait continuellement ses plans élaborés.
Mais en une fraction de seconde il retrouva sa concentration et le confortable vide revint envelopper son esprit redevenu rationnellement logique.

Etat corporelle convenable. Quelques égratignures sans importance. J'en ai vu d'autres.

Ignorant les légères contusions et coupures qu'il venait de se faire, il s'extirpa des décombres du mur avec vitesse afin d'éviter un nouveau coup de son ennemi qui n'allait visiblement pas faire dans la dentelle.

"Allez viens petit humain, je vais te démembrer avec grand plaisir" Le provoqua-t-il d'une voix roque.

Duncan ne prit pas la peine de répondre, le silence était son allié depuis bien trop longtemps pour se perdre en tergiversations futiles. Il entreprit une réflexion sur son champ d'action immédiat.

Oui, il va surement me démembrer si je reste dans cet espace restreint. Je suis rapide mais il l'est également et le corps à corps semble être sa spécialité ce qui n'est pas mon cas.
Premièrement je dois prendre de la distance afin de pouvoir utiliser mes dons sans encombre.
Deuxièmement je dois le piéger afin qu'il n'évite pas mes attaques.
Enfin je vais devoir faire très vite pour enchaîner cela sans quoi mon espérance de vie s'en trouvera réduite.

Heureusement il connaissait les lieux à présent et son plan sembla comme tout préparé dans son esprit. Sans lâcher du regard le puissant ennemi qui lui faisait face, il bondit sur sa gauche et traversa la fenêtre de la salle de bain. Se réceptionnant d'une roulade qui le fit se placer face à cette dernière il se concentra rapidement. Il créa mentalement un globe translucide devant lui au niveau de sa taille. Les énergies telluriques affluèrent ensuite d'une manière impressionnante et le sanskrit s'en servit afin de créer une instabilité dans l'atmosphère présente dans le globe. L'air sembla vibrer tout autour de lui alors qu'il amorçait sa singularité au creux de ses paumes jointes. Ses mains, puis ses bras commencèrent à trembler sous la tension grandissante du mage qui tentait d'éviter au maximum l'instabilité d'imploser entre ses mains. Lorsque celle-ci fut insoutenable, il fit un bref mouvement de bras et lança la singularité ainsi créée par l'ouverture de la fenêtre précédemment brisée.
Légèrement tremblant, il ne put s'empêcher d'esquisser un sourire en coin.

Prends toi ça!

Messages : 147 Date d'inscription : 17/06/2012

Les deux pilotes de Uno et Dos tente de se frayer un chemin vers les maisons proches, disparaître, mais Monik ne leur laisse pas cette chance. Dans deux explosions successives, il s’étendent au sol. Encore vivant, mais le corps transpercé de dizaine d’éclat d’acier, ils n’arrivent même plus à ramper dans la terre humide ni même à crier leur douleur.

Sergio gardait le moteur de Tres tourné... L’objectif était de secourir le second du boss et se tirer le plus rapidement possible. Deux explosions retentissent, il aboie dans son talkie-walkie, mais Uno et Dos ne répondent soudain plus.
Soudain, au détour de la maison, un type débarque. En T-shirt, crevant de sueur visiblement peu habitué à la châleur locale, il pointe une arme énorme dans sa direction. Sergio a à peine le temps de mettre la main sur son pistolet qu’une balle perforante lui perce le crâne de part en part...

Hécatombe ouvre le mur d’un bon coup d’épaule: le plâtre cède facilement sous sa force surnaturelle, arrachant même l’embrasure de la porte pour ne former plus qu’une ouverture béante... Mais le Sanskrit le surprend. Alors qu’il s’attendaient à le voir se replier sur lui même de surprise, il fait preuve d’un sang-froid indéniable et passe simplement devant lui à toute vitesse pour sauter par la fenêtre. Le corps d’Hécatombe pivote, déployant son bras droit dans un grand mouvement circulaire. L”épée dentelée mord la jambe droite du conjureur, arrachant la chair mais n’arrêtant pas sa course. L’éveillé passe par la fenêtre, se retourne et lui lance un projectile dans un même mouvement... Danger... Il sent la magie s’accumuler. D’un bond, il roule sur le côté, à l’intérieur de la salle à manger mais n’esquive pas la singularité. La force du sortilège est insuffisante pour le soulever complètement, néanmoins de légères fissures ont le temps d’apparaître sur son armure alors que la magie le lacère. Hécatombe se relève... Ces éveillés étaient nettement plus dangereux que prévu, la planque ne devait contenir que quelques Eveillés peu entrainé, une partie de plaisir...
Mais alors que la trappe du sous-sol s’ouvre pour laisser passer Crovus, il perçoit la défaite de son lieutenant et donc l’échec de sa mission... D’une voix puissante, si puissante que tout le monde l’entend, il hurle à tous ses alliés de se replier (en espagnol... Personne ne comprend... A part Maria).

Le guerrillero dans la cuisine couvre l’arrière de son boss... Celui à la limite de la salle à manger constate avec surprise que ses balles ne touche pas le vieux shnock... D’autant plus qu’elle ne percute pas le mur en face de lui... La bête invisible était dans la salle et il venait de décharger la moitié de son chargeur dessus. Il cesse brusquement de tirer, une lueur d’effroi dans les yeux, et recule prudemment, bouclier levé à l’intérieur de la salle à manger. Quand il entend le signal de la retraite, il est presque soulagé... Mais il n’a reculé que de deux ou trois pas...

La bête essaye de frapper le moine... Mais il glisse comme l’eau sur son bras droit. Le corps entier du démon pivote et le bras gauche frappe bientôt. En hurlant, il constate soudainement que son bras droit retombe mollement, le déséquilibrant. Le coup n’avait causé aucune douleur, mais son membre disproportionné ne répondait plus. La bête attaque tout de même, mais son attaque est plus maladroite. Le moine prend appui et fait une vrille devant lui, sa patte gauche s’abat dans un mouvement descendant pour tenter de l’écraser. Le sanskrit retombe accroupie de sa pirouette et l’ombre de la patte du démon se profil au dessus de sa tête.

Au signal de la retraite, les deux hommes sur le côté Ouest de la maison décide de monter dans Cuatro et le moteur de la jeep blindé se met à rugir.

Montant les escaliers d'un pas décidé, je sais déjà ce que je vais trouver en haut. Une zone de combat, des débris partout, et des cadavres ! Si les Sanskri ont fait leur boulot...

Tenant Bibi de deux mains fermes je passe alors à travers la trappe du salon. Je suis immédiatement confronté a une vision imposante. Une bête de la peste me tourne le dos et est en train d’asséner un coup circulaire. Je constate que ce n'est pas un danger et m'attache alors aux détails avoisinant.

L’adrénaline sécrétée lors de ce genre d'expériences, j'ai appris à la contrôler. Comme tout bon chef elle me permet de garder les idées claires et de localiser rapidement les dangers.

Sur ma gauche j’aperçois alors une ombre jaillir et lancer un sortilège. Ce dernier se dirige vers la salle à manger et explose la porte, encore debout par je ne sais quel miracle.
Je reconnais alors l'une des techniques de Namduk, souvent utilisée lors de la bataille de l'Antarctique. Ma gauche est donc sûre.

Examinant alors mon côté droit, je constate que les fenêtres sont brisées. Apparemment rien à craindre de ce côté là non plus.

Soudain, un hurlement incompréhensible retenti depuis la pièce voisine.
Je constate alors que la bête de peste a arrêté son mouvement et s’apprête à entrer dans la salle a manger.

Soudain une voix se met a résonner dans ma tête. Une voix masculine, grave, posée.

"There are no more barriers to cross. All I have in common with the uncontrollable and the insane, the vicious and the evil, I have now surpassed. My pain is constant and sharp, and I do not hope for a better world for anyone. In fact, I want my pain to be inflicted on others. I want no one to escape."

Douleur ! Mon torse semble se déchirer. Un afflux incroyable d'énergie divine s'empare de moi. Mon Ange essaye de prendre le dessus? Pas de chance mon grand je suis bien plus fort que ça !.
Une Haine incroyable s'empare alors de moi. Maniant ma volonté et ma foi en l'Humanité tels des gants, je façonne cette énergie. En une fraction de secondes, toutes les cellules de mon corps sont emplis du pouvoir Divin. C'est à ce moment que, dans un cris de Victoire, Bibi brandit a une main, je déploie mes ailes et inonde toute la maison d'un magnifique Halo violet.

Constatant les effets de ce regain d'énergie, de force et de rapidité. Brandissant bibi devant moi je hurle alors:
"Pas de pitié ! JE VEUX LEUR TETES !!!" tout en m’élançant, ailes pliées dans le dos, vers la bête de peste.

Messages : 65 Date d'inscription : 01/08/2012

D’un mouvement fluide, Dimitry pénétra dans la maison, pointant Monik en avant, prêt à assister les survivants.

Puis il s’immobilisa une seconde.

Mais c’est quoi ce bordel ?

Un énorme Possédé, avec plus d’armure sur le corps qu’un Tank, gueulant en espagnol, se tenait devant lui, les murs étaient complètement défoncés, sans compter d’affreux bruits venant de la salle à coté, ou il entrevoyait une sorte de bête. Aucun allié en vue.

A ce moment, venant de la salle voisine, un étrange halo violet se répandit et lui passa à travers le corps avant qu’il ait le temps de réagir. Néanmoins, Dimitry se sentit emplit d’une énergie puissante, Monik semblant soudain bien plus légère dans ses bras.

Intéressant…

Il y avait aussi à sa droite un type avec un bouclier, visiblement un hostile, terrifié et observant le salon. Surprenant, cette chose, quelle qu’elle soit, pouvait faire plus peur que ce Possédé ! Mais au moins une chose qui avait du sens. Il tira une balle perçante pour percer le bouclier et tenter de le désarmer en lui faisant une amputation forcée du bras, puis se tourna vers le Possédé.

Problème…

Il pensait aider les Sanskrits, pas se retrouver en un contre un contre un Possédé – en armure démonique en plus ! Il ne pouvait visiblement pas lui percer son armure. Tirant balle sur balle en plein dans le corps du Possédé pour être sûr de ne pas manquer sa cible, Dimitry reculait en même temps lentement pour avoir le temps d’esquiver une possibilité de mort soudaine et sale, avant de changer pour des munitions explosives pour pouvoir faire reculer encore plus son adversaire et gagner du temps. Il n’était pas au courant de la situation dans le salon, et si tout le monde était éliminé il n’avait aucune chance contre un Possédé et un démon, en même temps, dans un espace clos. Les choses semblaient problématiques.

Allez Monik, ne me laisse pas tomber !

» Pustules et Canicule (partie 2) (Crovus, Namduk, Duncan, Dimitry)
» Namduk Lekshey, Sanskrit Tibétain
» [Journal de Bord] Namduk Lekshey
» Sick Beat (Anthéa, Crovus, Namduk)
» A la base du désespoir (Crovus, Dimitry, Duncan, Namduk, Cataclysme)