Les Voies principales et quelques sous groupes (en construction)

Sanskrit

(description générale en construction)

Cercle des Os

Le cercle des Os est un cercle ancien dont les origines remontent bien avant même l’invention du feu. A travers le monde, les cultures tribales ont toutes eu une certaine fascination pour la mort, les os, les cadavres et la magie qui les entoure. Et en effet, lorsqu’un corps meurt, son éther se dissous dans les lignes Ley et dégage énormément d’énergie tellurique. C’est cette énergie contenue que les Sanskrits de ce Cercle maîtrise sous des formes très variées. Allant du nécromancien qui relève des armées de squelette au maître du vaudou, le cercle de l’Os représente le côté le plus sombre et le plus repoussant de la magie tellurique. Il rappelle à tous que la nature est souvent sale et horrible sans jamais être cruelle.

Les magies les plus courantes de cet ordre sont la nécromancie, la magie liée au rituel sacrificiel (issu des sacrifices humains aztèques) la magie du sang, la magie des ombres et le vaudou. Tout comme la Mort qui est leur emblème, la plupart des membres de cet ordre sont sombre, silencieux, solitaire, travailleur mais sans pitié aucune pour leur ennemi. D’une grande froideur, ils ont un equilibrium très élevé considérant comme absurde l’idée même que certaines choses sont immortelles. Les Sanskrits du Cercle des Os sont craints et respectés malgré leur faible effectif (à peine une centaine) car il ne cherche pas à dominer ou à tromper la Mort, mais à en devenir un serviteur les plus dévoués.

Cercle du Fauve

Le Cercle du Fauve est aussi un ordre très ancien dont les origines diverses et multiples ont toute en commun la fascination pour les prédateurs, et notamment les fauves. C’est un cercle de combattant, tous cherchant à devenir l’incarnation de leur animal totem. Selon ce dernier, qu’il choisisse lors de son intronisation, le Sanskrit développe ses capacités et ses aptitudes de telle manière à devenir une incarnation de cet animal.

Les animaux les plus représentés sont le lion, le tigre, l’ours, le jaguar, le léopard, le lynx, le chat et le loup. Mais ce ne sont que quelques exemples. En général, le Sanskrit rejoint ensuite un groupe ayant le même animal totem et commence une longue formation basée sur la sublimation physique autant que le conditionnement mental. Par exemple, les Sanskrit du Cercle du Fauve ayant choisi le lion comme animal totem seront presque pataud et lent, avec une grande propension à la sieste et aux long repas. Par contre mis en colère, ils possèdent une puissance dévastatrice et un charisme écrasant…

Le Cercle du Fauve est actuellement le plus puissant cercle Sanskrit de l’Organisation de par leur grand effectif et leurs aptitudes nombreuses au combat. Possédant à la fois des groupes d’intervention appelé meutes (loup, lion…) et des guerriers solitaires (tigre, crocodile…), des espions (lynx, chat…) et des éclaireurs (jaguar, guépard…) le Cercle du Fauve dit souvent qu’il pourrait avec plus d’effectif lutter seul contre les démons.

Cercle des Signes

Cercle mystérieux entre tous, le Cercle des Signes est un cercle influent et puissant dont les origines sont extrêmement floues. Regroupant des groupes hétéroclites, il est difficile d’établir le profil exact des Sanskrits de ce Cercle. Leur seul point commun est que leur magie passe toujours par des symboles ou des formes de signes. Quelques magies courantes de ce cercle sont la magie des runes scandinaves, la magie du tarot, la magie des portes (ses utilisateurs sont les psychopompes) et toutes formes de magie qui passe par l’utilisation de représentations pour canaliser l’énergie tellurique.

Le Cercle des Signes est un des fondateurs de l’Organisation. Leur magie est fine est subtile. Peu applicables au combat, elle est néanmoins capitale pour les réseaux d’informations et de détection des éveillés à travers le monde. Les psychopompes communiquent avec les esprits présents dans le purgatoire ou sur terre tandis que certains utilisateurs du Tarot peuvent pressentir les évènements à venir.

Cercle de l’Atlantide

Fondé à la base par Nanda le Roi-Dragon, ce Cercle regroupe beaucoup de Sanskrits très différents qui furent choisis par le dragon pour venir s’entrainer dans l’Atlantide. Cette cité sous-marine est le refuge des dragons ainsi que d’une grande quantité de créatures magiques qui savaient maîtriser la magie tellurique bien avant les humains. Lorsque Dieu et Lucifer se mirent d’accord pour envoyer leurs troupes sur Terre pour exterminer les créatures telluriques, les dragons réussirent à s’enfuir et à créer une cité impénétrable : l’Atlantide. Cette cité voyage de manière aléatoire dans les profondeurs océanique, hors de portée de tous et est protégée par une puissante magie tellurique, si puissante que le temps à l’intérieur n’affecte pas les êtres et qu’aucune créature divine ne peut y pénétrer.

Une des conditions pour laisser à l’Organisation cette fabuleuse opportunité qui est d’apprendre des puissantes créatures Atlantidéenne était que le Cercle de l’Atlantide est un représentant permanent au Grand Conseil, ce qu’aucun autre Ordre ou membre ne peut prétendre avoir. Nombreux sont ceux qui croient que ce cercle est manipulé par Nanda qui ne verrait les humains que comme des pions, de la chair à canon qui détourne l’attention des démons et des anges de son domaine. Nul ne sait si cela est vrai et aucun Atlantes n’a confirmé ou démenti cette théorie. En tout cas, les membres de ce Cercle sont tous exceptionnel et unique, développant des compétences particulières et inimitables particulièrement efficace dans tous les domaines. Bien que peu nombreux, les Atlantes sont les Sanskrits les plus influents de par leur position avantageuse au Grand Conseil combinée à leur impact militaire conséquent.




Les Paladins


Les Paladins sont divisés en ordre d’importance et de puissance variable. En théorie, c’est avant tout une idée commune, une doctrine commune qui unit un ordre de paladin. Mais au fur et à mesure des années, des ordres plus petits ont commencé à s’unir pour former des groupes plus important allant jusqu’au millier d’individus. On compte aujourd’hui environ 17000 paladins. Chaque ordre possède un triumvirat qui le dirige et le représente auprès de l’organisation. Ce triumvirat est composé d’un chancelier, en charge de l’administration et de la représentation de l’Ordre à l’extérieur, d’un chapelain garant de la pureté de l’ordre et de son crédo et un seigneur, chef sur les champs de bataille.


L’Ordre de l’Epée Blanche

L’Ordre de l’Epée blanche est le premier Ordre de paladin blanc à avoir été fondé et aussi le plus puissant militairement. Fort de plus d’un millier des plus forts Paladins blancs, cet ordre gagne chaque jour en influence et s’illustre par des victoires armées toujours plus impressionnantes.
Ses membres sont exclusivement des paladins blancs avec une majorité de paladin de Michel et de Dominique. Ce sont des combattants engagés et organisés qui prennent toute menace au sérieux et frappe sans retenue. Franc et direct, pas spécialement diplomate, il n’en reste pas moins généralement agréable à côtoyer tant qu’on va dans leur sens.
Le membre le plus éminent de son triumvirat est son seigneur, qui est probablement le plus puissant combattant de l’organisation après les légendes vivantes. Gustav Kerenov possède un ange du feu de Michel à l’intérieur de lui et utilise son pouvoir de manière dévastatrice. Mais c’est surtout son esprit inflexible et ses grandes connaissances stratégiques qui ont mené son ordre là ou il est. C’est d’ailleurs lui qui trône au grand conseil et non le chancelier.

L’Ordre du Crâne Obscur

L’Ordre du Crâne Obscur est un ordre relativement nouveau composé de la fusion de multiples ordres de paladins noirs. L’objectif principal de cet ordre très influent est l’extension et la propagation de l’Organisation dans les activités criminelles mondiales. En effet, bien que l’Organisation ne cherche pas à diriger ces réseaux, avoir un œil sur eux et des agents en son sein est une nécessité et les paladins du crâne obscur sont capables de se faire une place dans ses milieux ou la morale est quelque chose de surfait. L’Ordre du crâne obscur permet donc à l’Organisation de se tenir au courant des flux d’argent illégaux et des démons qui chercherait à s’y associer.
Les paladins de cet ordre sont majoritairement noirs mais il existe quelques paladins blancs qui arrivent à s’y faire une place. Ces paladins sont généralement pragmatiques et individualiste. Ils voient chaque jour le sombre visage de l’humanité, trainent dans les pires bourbiers, dans les bordels et parmi les drogués. Ils font le sale boulot que même les conjureurs les plus décidés refusent de faire. Baron de la drogue, chef de mafia ou tueur à gages, cet ordre pose problème à l’organisation non pas pour son choix foncièrement mauvais, mais pour ses difficultés de contrôle régulier.
Le chancelier de cet Ordre siège au Grand Conseil et il s’agit de nul autre que la Légende vivante Scott Marshall que l’on ne présente tout simplement plus, et qui a beaucoup ourdi pour obtenir l’influence que son Ordre possède aujourd’hui.

L’Ordre des Veilleurs

Ordre un peu retiré mais extrêmement puissant, les Veilleurs sont des ermites parmi les paladins. Alors que la plupart sont des guerriers ou vont sur le terrain d’une manière ou d’une autre, les Veilleurs sont des observateurs dont le but est la compréhension des plans des démons et des anges. Prédire leurs avancées, comprendre les échafaudages de leurs machinations, les tenants et les aboutissants pour arriver à une meilleure compréhension de leur stratégie, voilà le véritable but de cet ordre.
Les paladins de cet Ordre refuse de faire la distinction entre blancs et noirs et même à leur individualité. Ainsi leur premier nom est toujours Veilleur, seul leur deuxième nom permet de les différencier (comme Veilleur Neige, Veilleur Bleu, Veilleur Tigre etc.). Ils cherchent à sublimer par l’intelligence et l’unité leur bête intérieur (fondamentalement individualiste) et tente de contrer les machinations des créatures divines en provoquant des évènements bien précis et en avertissant l’Organisation lorsque nécessaire. On y trouve une grande variété de Paladins répartis en groupe de réflexion. Les plus influents de l’Ordre et généralement les membres les plus connus sont des Paladins blancs de Raphaël. Cet Ordre est fier de n’avoir jamais compté aucune possession dans ses rangs. Les rares guerriers qui sortent du monastère de l’Ordre sont des combattants précis et efficace, limitant les mouvements et les paroles au minimum nécessaire mais faisant toujours ce qui doit être fait.

Les Gardiens

Les gardiens sont les plus modernes et avancés, tant dans leur organisation que dans leurs équipements et leur tactique, de toute l’organisation. Chaque gardien maîtrise une ou plusieurs formes de combat et savent s’adapter à toutes les situations de combat réel. Ils sont généralement entrainés par de simulateurs de combat hautement perfectionné qui offre la meilleure préparation qu’un soldat puisse espérer. Bien que généralement peu efficace contre les démons et les anges eux même de par leur absence de pouvoirs magiques, les gardiens sont experts pour lutter contre leurs serviteurs, leurs cultistes et les autres humains à leurs service.

On retrouve donc trois types divisions de gardien :

Les Assaillant : Comme leur nom l’indique, les Assaillant sont des guerriers offensifs et souvent agiles dont la fonction principale est jouée comme première ligne dans un assaut. On y trouve des guerriers capables de parer des balles avec leurs lames, ou de prendre appui sur une voiture qu’on lance dans leur direction pour se propulser encore plus vite. Les Assaillants sont généralement des combattants solitaires vifs et experts dans l’art de frapper vite et fort là où le besoin s’en fait sentir. Assassins, éclaireurs ou hussards, ils sont en général la première force de frappe de l’organisation.

Les Fantassins : Combattant plus lourd et plus organisé, les fantassins opèrent en groupe de quatre ou cinq et représentent des unités prêtes à l’emploi dont la complémentarité n’est plus à prouver. Les Fantassins sont, comme tous les gardiens, des combattants d’élite mais dont la particularité est de savoir particulièrement bien joué en équipe. La confiance qui lie une unité fait partie de leur plus grande force et il n’est pas rare qu’un Fantassin qui a perdue son unité refuse d’en rejoindre une nouvelle.

Les Partisans : Guerrier défenseur de l’Organisation ils forment des gardes rapprochées et se spécialise dans la défense de sites ou de personnalités. Ainsi il n’est pas rare de voir des partisans protégé des Sanskrits ou des Conjureurs vénérables. Agissant comme des garde du corps, les partisans ont un equilibrium très élevé et vois en les démons et les anges des abominations. Influent de par leurs positions dispersées dans toute l’Organisation, ils en assurent la surveillance en interne qui bien que nécessaire, leur apporte quelques inimités.

Les divisions sont classées par ordre décroissant d’efficacité Alpha, Bêta, Gamma, Delta, Epsilon. Plus l’efficacité de l’unité est élevé, plus en général le nombre de membre de la division diminue (environ trois ou quatre en Alpha pour une vingtaine en Epsilon) et plus chacun des membres peut être temporairement associé à d’autres missions de l’Organisation. Ces divisions sont dirigées par un chef d’unité qui a aussi à charge entre deux et trois unités de niveau d’efficacité inférieur. Les chefs d’unités Alpha sont appelé Généraux. Les personnages que vous créé peuvent faire partie de n’importe quelle division… Plus vous êtes hauts, moins vous êtes libre mais plus vous avez d’influence. Les Gardiens peuvent avoir une occupation dans le monde « normal » jusqu’au niveau Delta. Ensuite, leur entrainement et leurs fonctions sont trop importants pour le permettre.


Les Conjureurs

La Voie du conjureur est une voie étrange et sombre dont les origines remontent à la nuit des temps. Les pratiquants de cette voie ont une disposition de l’âme qui leur permet d’utiliser des pouvoirs angéliques et démoniaques par l’intermédiaire d’objets, de rituels et d’incantation. Toute âme humaine directement en contact avec de tels énergies est généralement totalement consumé, mais la leur résiste et plie ces énergies à leur volonté. Néanmoins, en abuser corrompt au fur et à mesure leur âme, érodant leur esprit et leur volonté. S’ils en abusent, ils deviennent rapidement végétatif ou fou, assailli par des visions d’autres plans et des douleurs brulantes. Cet état, appelé Brisure, est un risque que tous les Conjureurs prennent et ils utilisent leurs pouvoirs avec beaucoup de parcimonie. Le seul qui ai jamais réussi à se prémunir du risque de la Brisure est John Constantine.

Les Conjureurs ont un système peu organisé. Dispersé à travers le monde, chaque Conjureur est extrêmement différent. Ils ne font partie d’aucune sous-structure, n’appartiennent à aucun groupe. La très grande majorité des conjureurs apprécie cette indépendance et pensent que l’Organisation n’est pas une autorité suprême par rapport à leur propre jugement. Aussi, bien qu’une des Voie fondatrice, ils considèrent que le meilleur moyen de lutter contre les anges et les démons est de se fragmenter au maximum, de laisser à chacun le choix de sa manière de mieux combattre la corruption.

Par le passé, chaque Conjureur avait pour tâche de former un apprenti. Au cours de ses voyages, s’il croisait un éveillé capable d’apprendre son art et ses techniques et dont l’état d’esprit lui convenait, il le prenait sous son aile.
Aujourd’hui, la majorité des Conjureurs passe par l’Organisation pour trouver leurs apprentis. Tous les mois, les jeunes de cette voie sont alignés et choisis par des Conjureurs accomplis de passage qui les emmène ensuite dans leurs aventures.

Ainsi, les Conjureurs sont généralement toujours par deux. Un Conjureur peut prendre un autre élève une fois le précédent considéré comme prêt. Les Conjureurs ont généralement une ville de prédilection, ou une région, dans laquelle ils ont leurs contacts, leurs amis, leurs habitudes et souvent une occupation classique parmi les gens normaux mais qui leur accorde suffisamment de temps libre comme libraire ou même prêtre.

De par leur méthode de formation, si particulière et hétérogène au sein de leur Voie, il n’existe aucun réel archétype pour les Conjureurs, on peut du moins dénoter des tendances qui ne forment en aucun cas une classification rigide et exhaustive. Il s’agit plutôt des différentes formes de pouvoirs magiques que les Conjureurs maîtrisent.

Le Ritualisme

Cette forme de magie passe toujours par l’utilisation complexe de symboles, d’objets et de cérémonie qui forment ensemble un rituel. Magie demandant des années d’expérience, une rigueur exemplaire et surtout une patience rare, le ritualisme permet aux conjureurs d’obtenir les effets les plus puissants. Le ritualisme est capable d’accomplir de très grands prodiges comme l’ouverture de portail vers le Paradis ou l’Enfer, la création de Paladin, la fabrication de relique, la protection de certains lieux, le bannissement permanent de créatures divine etc.
La puissance d’un rituel dépend de beaucoup de facteurs que le Conjureur doit prendre en compte. En voici une liste, encore une fois non exhaustive : qualité des éléments du rituel, l’heure de la journée, l’alignement stellaire, la configuration du paradis ou de l’enfer, la position géographique, la précision des symboles utilisés, la complexité globale, la diction lors de l’invocation, la langue utilisée, la volonté du Conjureur etc.
Un des grands avantages du ritualisme est son rapport effet/contrecoup très élevé. Aucune forme de magie des Conjureurs n’est plus puissante et ses utilisateurs peuvent, si le temps leur est accordé, accomplir de véritables miracles dans tous les sens du terme. Les plus grands ritualistes peuvent, par exemple, déclencher des évènements d’ampleur assimilable à des catastrophes naturelles sans être Brisé.

L’Adjuration

L’adjuration est la magie la plus simple et la plus classique des Conjureurs. En lisant un passage d’un livre saint ou en tenant une relique, un Conjureur peut obtenir l’effet désiré en laissant l’énergie se déverser à travers son âme. Par exemple, en lisant ce passage de la Bible extrait du Livre des Juges avec une Bible dans les mains :

15.14 Lorsqu'il arriva à Léchi, les Philistins poussèrent des cris à sa rencontre. Alors l'esprit de l'Éternel le saisit. Les cordes qu'il avait aux bras devinrent comme du lin brûlé par le feu, et ses liens tombèrent de ses mains.
15.15 Il trouva une mâchoire d'âne fraîche, il étendit sa main pour la prendre, et il en tua mille hommes.
15.16 Et Samson dit: Avec une mâchoire d'âne, un monceau, deux monceaux; Avec une mâchoire d'âne, j'ai tué mille hommes.

Un Conjureur transformera temporairement un objet bénin en une arme mortelle ou pourra se libérer de ses liens.

L’adjuration repose sur la connaissance profonde de la Bible, des croyances, des saints et autres portails qui permettent aux énergies angéliques et démoniaques de se manifester. L’adjuration s’appuie sur de tels liens pour produire les effets désirés, la puissance d’un sort étant donc directement lié à la qualité du lien. Il est certain que si le Conjureur possède la mâchoire d’âne en question, l’effet sera probablement beaucoup plus important qu’en lisant le passage. Ce qui compte ici est la volonté du Conjureur et la qualité du lien existant.

L’évocation

L’évocation est une magie complexe pratiquée de nombreuses manières. Se rapprochant tantôt du ritualisme, tantôt de l’adjuration, tantôt comme quelque chose de totalement différent, l’évocation a néanmoins toujours le même but : soumettre des énergies divine consciente à sa volonté pour un temps donné. Comme son nom l’indique, l’évocation permet d’appeler des démons, des anges ou des sous-parties de ses êtres sur le plan terrestre pour un temps donné. Pratique aussi dangereuse qu’efficace, la pratique de l’évocation est hautement surveillé par l’Organisation. En effet, la limite en évocation et invocation est difficile à trancher, la première soumettant une créature divine pour se servir d’elle, et la deuxième permettant à la créature en question d’accomplir sa propre volonté. L’invocation est couramment utilisée par des cultistes et des possédés pour invoquer des démons ou des anges sur le plan matériel. Cette pratique est donc aisée, facile, et même des êtres non éveillé sont capables, dans une certaine mesure, de pratiquer l’invocation. Il n’est donc pas rare que l’évocation, pratique beaucoup plus exigeante et avec des effets plus mesurés, soit adaptée par les conjureurs pour gagner en efficacité.
Ainsi cette limite est confuse, mais l’Organisation a choisi trois facteurs arbitraires pour différencier les deux domaines. C’est seulement si ces trois facteurs sont respectées que la pratique est considéré comme validée par l’Organisation comme étant de l’évocation :
-La perte de connaissance ou la mort du Conjureur met fin au sortilège
-Le Conjureur peut mettre fin au sortilège dès qu’il le souhaite
-Le Conjureur est capable de vaincre seul la/les créature(s) appelée(s) sans l’aide de magie d’évocation/invocation.
Evidemment, de par la nature dispersée des Conjureurs, il est difficile de déterminer si, oui ou non, tous respectent ces trois règles qui laissent place à l’interprétation.



L’analogie

L’analogie est une forme de magie dont les premières traces remontent à la Renaissance. Ses pratiquants ont généralement accepté le concept de combattre le feu par le feu (que tous les Conjureurs pratiquent d’une certaine façon) mais l’ont amené à une compréhension différente (ses pratiquants stipulent supérieure). Le principe de l’analogie est non pas d’utilisé la magie divine pour faire comme les anges et les démons, mais de devenir semblable à un ange/démon pour utiliser la magie divine.
Pratique récente donc (comparativement aux autres formes de magies), et très expérimentale, l’analogie correspond à une série d’exercice de conditionnement de l’âme (appelés « portes » par ses utilisateurs) qui permettent aux énergies angéliques et démoniaques d’être présent en permanence dans le Conjureur et de s’amasser continuellement. Ces énergies sont dit « calmes » ou « stabilisées » jusqu’à utilisation d’effet désiré.
L’analogie est une pratique très dangereuse pour son utilisateur. Il est vrai que le stockage volontaire de toutes ses énergies, l’ouverture de toutes ses portes vers le paradis ou l’enfer, permet un accès facilité aux puissances divines. Le contrecoup est amoindri car l’âme est moins endommagée par le passage des énergies inhumaines qui la traverse. De plus, elle permet l’accès à des effets spécifiques à des Archanges ou à des Princes démons qui ne dépendent pas d’objets ou d’incantation.
Néanmoins, la Brisure peut apparaître quand trop de portes sont ouvertes sans être totalement stabilisé. Cet effet est susceptible d’apparaître à chaque fois qu’un pratiquant de l’analogie souhaite ouvrir une nouvelle porte dans son âme dans le but d’accroître ses pouvoirs. Si à ce moment là toutes les portes ne sont pas totalement stables, un effet de synergie peut se produire, détruisant instantanément l’esprit du Conjureur qui est alors brusquement Brisé sans retour possible.
La stabilité des portes est une notion étrange et floue qui est assuré de manière très différente d’un pratiquant à l’autre. C’est néanmoins toujours un processus long, et dont la longueur augmente de manière exponentielle avec le nombre de « portes » déjà ouvertes. Et telle est la nature humaine que certains n’ont pas la patience et l’humilité nécessaire pour pratiquer cette forme de magie, néanmoins relativement répandue.